Algérie

Chakib Khelil, ministre de l’Énergie, l’a annoncé hier



Les entrées en devises tirées des exportations d’hydrocarbures ont déjà atteint un niveau record : 27,2 milliards de dollars à fin avril. Les recettes fiscales pétrolières versées au Trésor ont crû de 400 milliards de dinars, s’élevant à 1 200 milliards de dinars en quatre mois seulement.Si les prix du baril de pétrole se maintiennent à leur niveau actuel d’ici à la fin de l’année en cours, les recettes attendues par Sonatrach avoisineraient les 81 milliards de dollars. Pour les quatre premiers mois de l’exercice 2008, la compagnie pétrolière nationale a exporté 48 millions de tonnes équivalent en pétrole (Tep) contre 47,2 millions de Tep durant la même période en 2007, soit une hausse de 2%. En valeur, les revenus engrangés des exportations d’hydrocarbures sont évalués à fin avril dernier à 27,2 milliards de dollars, soit un accroissement de 56% par rapport à la même période en 2007. Plus de 1 258 milliards de DA ont été, en outre, versés au Trésor public au titre de la fiscalité pétrolière à fin avril, contre 837 milliards de DA pendant la même période de 2007. Le montant de la fiscalité pétrolière reflète un excédent de 300 milliards de DA. Les rentrées dues à la taxe sur les profits exceptionnels appliquée aux sociétés étrangères seront de l’ordre de 2 milliards de dollars, soit le même montant que celui de l’année écoulée. Sonatrach a investi dans la branche hydrocarbures pour une enveloppe de 31 milliards de dollars entre 2000 et 2007. De ce montant, 16 milliards de dollars ont été réalisés en partenariat. Les activités d’exploration et de production des gisements ont attiré 75% de ces investissements. Ces deux activités constituent également les deux tiers du programme d’investissement prévu entre 2008 et 2012, estimé à 46 milliards de dollars et un autre d’un montant de 20 milliards de dollars. Ce sont là les premières statistiques avancées par le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, lors de son passage hier au Forum d’El Moudjahid. Sur un autre registre, le président actuel de l’Opep affirme que l’organisation n’envisage pas d’augmenter la production car celle-ci n’aura pas d’impact sur la baisse des cours. Bien au contraire, il se produira, poursuit-il, l’effet inverse où les prix augmenteront davantage comme c’est le cas ces derniers temps. “Je ne vois pas l’utilité d’une hausse de la production qui doit trouver au préalable un marché. Or, le marché est déjà approvisionné à raison de 300 000 barils/jour”, explique-t-il. Chakib Khelil confirme que l’Opep maintient le même plafond de production actuellement.


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