Algérie

Chakib Khelil Il n'y a plus de problème Medgaz



Le conflit algéro-espagnol sur le gazoduc Medgaz est terminé ! Les deux pays ont réussi à trouver un accord pour relancer le gazoduc sous-marin.Le ministre de l?Energie et des Mines, Chakib Khelil, a confirmé hier les informations de la presse espagnole sur la fin du contentieux qui opposait Sonatrach à l?Espagne concernant la part de gaz que l?entreprise nationale des hydrocarbures est autorisée à commercialiser sur le marché espagnol dans le cadre du projet de gazoduc Medgaz. « Le 19 juillet, nous sommes parvenus à un accord avec les autorités espagnoles qui sont revenues sur leurs précédentes décisions », a déclaré le ministre lors d?une émission de la radio nationale Chaîne III. « Il n?y a plus de problème sur le Medgaz », a-t-il ajouté. Cet accord sauve le gazoduc Medgaz. D?une capacité de 8 milliards de m3 par an, le futur gazoduc sous-marin entrera en service en 2009, selon les prévisions officielles.Il est prévu pour alimenter le marché espagnol et français et permettra à Sonatrach de vendre directement du gaz en Espagne. Toutefois, le ministre de l?Energie n?a pas donné de détails sur le règlement de cette crise, notamment sur la quantité de gaz que Sonatrach pourra commercialiser directement en Espagne. Il n?a pas précisé si la compagnie espagnole Gas Natural entrera ou non dans le capital de la société Medgaz, en charge de la réalisation du gazoduc. En juillet dernier, la presse espagnole avait révélé la possibilité pour Gas Natural d?acquérir 10 % de la Medgaz. On ne sait pas encore les quantités de gaz que Sonatrach est autorisée à commercialiser sur le marché espagnol, suite à cet accord.Pour rappel, en mai dernier, la Commission nationale de l?énergie espagnole (CNE) avait conditionné l?augmentation des droits de vote de Sonatrach correspondant à sa participation additionnelle de 16 % dans la société Medgaz par une limitation du volume de gaz à commercialiser sur le sol espagnol à 1 milliard au lieu des 3 milliards m3 qu?elle possède dans le projet. Elle oblige en outre Sonatrach à ne pas descendre en dessous de 80 % dans ses acheminements de gaz à travers le gazoduc (8 milliards de m3 par an). Suite à cette décision, Sonatrach a envoyé le 8 juin dernier un recours au ministère espagnol de l?Industrie et du Tourisme. M. Khelil a rappelé que ces conditions avaient été imposées à Sonatrach dans le cadre d?une loi espagnole sur les hydrocarbures sortie en 2006 et qui a été appliquée pour la première fois à la compagnie algérienne.  Gassi Touil : l?Algérie demandedes compensations financières


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