CFPA DE MELBOU

La grève cyclique, enclenchée par les 11 ouvriers professionnels au CFPA de Melbou, s'est poursuivie. Cette fronde qui secoue cet établissement a fait réagir la directrice du CFPA qui s'est voulue rassurante quant au bon fonctionnement de l'institution. Selon elle, contrairement à ce qui a été rapporté par les différents titres de la presse écrite, dont Liberté, ce sont seulement 11 ouvriers professionnels sur les 41 fonctionnaires exerçant dans ce centre de formation qui ont suivi le mouvement de grève.Une grève qu'elle juge illégale, puisqu'aucun préavis de grève ne lui a été adressé, a-t-elle affirmé. Une action, décidée à l'issue de la réunion de concertation, qui s'est tenue le 23 septembre. S'agissant des revendications des protestataires, la directrice de l'établissement a tenu à préciser que concernant le cas de l'enseignant M. Baâzizi, ce dernier n'a pas fait l'objet d'une sanction mais c'est lui qui "a démissionné" de son propre chef.Quant à la comptable administrative et à la magasinière, elles ont eu seulement des avertissements écrits. Aucune sanction ne leur a été infligée, mais seulement des avertissements écrits pour insubordination, a précisé la directrice du centre. Le surveillant général n'a pas fait l'objet d'une mutation vers le CFPA de Melbou, a démenti la directrice, il a été seulement mis à la disposition de l'établissement puisqu'il a été nommé au CFPA de Bourouba à Alger. Concernant la répartition des tâches, contestées par les ouvriers, la directrice a affirmé que lors de son arrivée, une douzaine d'ouvriers exerçaient l'activité de gardiennage et pour un meilleur rendement, une nouvelle répartition des tâches était devenue nécessaire.Se voulant plus rassurante, la première responsable du CFPA a affirmé que ce mouvement de grève n'a nullement déteint sur le bon fonctionnement de l'établissement. Les enseignants sont à leur poste et l'administration est fonctionnelle. Il en est de même pour la cantine du CFPA, a-t-elle affirmé.