Algérie

CFA : Confusion entre loi 14 et loi 12 Sports : les autres articles



La notification de la suspension d'un mois infligée à l'arbitre Mohamed Bichari par la Commission fédérale des arbitres renseigne sur l'état de cette coquille vide qu'est la CFA.
Le document dévoile que la sanction prend effet à partir du 13 novembre 2011, et qu'elle a été communiquée au concerné le 23 novembre 2011. C'est-à-dire 10 jours après que les «responsables» aient décidé de suspendre l'arbitre international. Pour rappel, la rencontre MCO-CSC, arbitrée par Bichari, a eu lieu le 22 octobre 2011.
Dans l'attendu de la décision (article 1), on relève ce passage : «Mauvaise application de la loi 14.» C'est une aberration ! L'article mis en exergue par la CFA traite exclusivement de l'exécution du coup de pied de réparation, alors que lors de cette rencontre il n'y a eu aucun penalty sifflé qui justifie la référence à cet article. La confusion entre la loi 14 et la loi 12 prouve le haut degré de maîtrise des lois du jeu par ceux qui dirigent l'arbitrage. Ce nouveau dérapage dans l'interprétation des lois du jeu ne surprend pas les observateurs qui ont noté, avec stupéfaction, comment le président de la CFA a allègrement violé la loi 3 de l'International football bord association (IFAB) sur le nombre de joueurs d'une équipe lors d'un match.
Autre anomalie contenue dans la correspondance adressée à Bichari : elle n'est pas signée par le président. Habituellement, c'est le premier responsable de la CFA qui signe ce type de document. Cette fois, il a laissé ce loisir à une autre personne. Cette personne est-elle habilitée à apposer sa signature sur une pareille décision ' Enfin, il y a lieu, à présent, de s'interroger l'identification réelle de cette commission : les documents qui émanent d'elle portent la motion «commission fédérale des arbitres», et sur le cachet rond il est marqué «commission centrale d'arbitrage». Il s'agit de CFA ou de CCA '


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