Ce silence autour de l'incarcération du patron de Cevital contraste parfaitement avec le bruit fait autour des oligarques du clan Bouteflika, à l'instar de Ali Haddad, Mahieddine Tahkout et les frères Kouninef. Même le comité de soutien aux travailleurs de Cevital, né à la suite des blocages que l'entreprise subit depuis quelques années, ne donne plus signe de vie. Pourtant, c'est ce comité qui a organisé la manifestation du 4 mai à Béjaïa, en Kabylie. Ce collectif dirigé par un jeune cadre de l'entreprise, Mourad Bouzidi, n'intervient plus ni dans les médias ni sur les réseaux sociaux. Pourtant, à l'époque, même la JSK a appelé à une marche de soutien à Rebrab. La seule fois où l'entreprise a réagi, c'est quand elle a répondu à un article du quotidien arabophone El Khabar, qui a mis Issad Rebrab et Cevital parmi les oligarques et les « entreprises oligarchiques ». L'article a même présenté Issad Rebrab comme faisant partie de la « ploutocratie » de l'ère Bouteflika. C'était en août et c'était une occasion pour Cevital de rappeler que l'entreprise et son PDG étaient les grandes victimes de l'ère Bouteflika.
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Posté Le : 18/10/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Réflexion
Source : www.reflexiondz.net