Algérie

Cette violence qui nous provoque



Cette violence qui nous provoque
Elle continue à frapper fort. Elle ne recule devant aucun traitement. La violence est omniprésente dans nos stades. Chaque week-end est un véritable test que tout le monde redoute.Faut-il jouer la carte du huis clos ' Alors que d'aucuns savent que ce mode opératoire est la pire punition pour les clubs et même pour les joueurs qui perdent pied à chaque fois que cette décision disciplinaire est appliquée ' Les opérations de sensibilisation, donc de communication n'ont pratiquement pas donné grand-chose, ceux qui tirent les ficelles de cette violence, ne seront jamais sur la même longueur d'onde que ces appels aux calmes. Vendredi dernier, le match retard USMA - MC EL Eulma joué au stade Omar-Hammadi de Bologhine, et après l'égalisation de l'USMA (1-1), une étincelle provoquée au niveau de la tribune des sages, des gestionnaires et officiels de surcroît, des échauffourées ont éclaté, avant de gagner le terrain ou les joueurs frappés de la marque «joueur professionnel» se sont livrés à une bataille rangée. Et ce sont ces joueurs qui réclament une place en équipe nationale ' La rencontre s'est achevée dans une confusion totale avec l'expulsion du joueur usmiste Khoualed, un joueur qui récidive à chaque rencontre de football, alors qu'il devrait être la référence du football, notamment par sa qualité d'ex-international. «D'ailleurs, depuis qu'il a perdu son statut de titulaire et le brassard de capitaine d'équipe, notamment sous l'ère du coach français Hubert Velud, Khoualed a beaucoup perdu de son assurance». Dommage pour les supporters amoureux de la balle ronde infiltrés par un noyau de voyous intéressés plutôt par une autre distraction que celle du sport. Que se passera-t-il lors de la prochaine sortie à domicile ' Pour les observateurs, il va falloir s'attendre à une sanction qui irait jusqu'au huis clos. Celle-ci (sanction) a été prononcée lundi par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel. La violence continue de laisser sa griffe, c'est aussi le même scénario lors du matche MB Bouira ? JSK, une rencontre qui aurait pu avoir les mêmes conséquences que ce qui s'est passé à Tizi-Ouzou (mort d'Ebossé) puisque cette fois-ci, c'est le gardien international Doukha qui reçoit un projectile sur sa tête. Qui peut calmer cette violence ' La réponse s'éloigne de la question. Le niveau de notre football, à l'exception d'une poignée de clubs, suffoque. Des joueurs qui n'arrivent pas à donner du goût, voire cette saveur que réclament les supporters. Chacun défend sa carte, chacun veut être la référence. Sur les stades, le jeu individuel est à la mode, les scènes de provocations s'enchaînent, les joueurs ne sont plus ces joueurs royalement payés qui évoluent ou qui construisent ce football tant réclamé. Le niveau de notre football glisse doucement vers le bas du classement avec le bruit de cette violence qui devient de plus assourdissant. Seule l'éternelle question «que faire '» se pose encore.




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