Cette sonnerie qui fait bouger les médias internationaux

,Pas un média étranger n'a fait passer sous silence cet agacement du sélectionneur national Djamel Belmadi. Ce qui fait également réagir les rédactions sportives nationales. Comment veiller à ce que l'accès aux Conférence de presse ne soit admis qu'aux journalistes chargés de la couverture des matchs de l'Equipe nationale ' Pourtant la question ne devra pas se poser de la sorte puisque ne devront être présents que les journalistes accrédités.Ces sonneries et le terrain de Nelson Mandela qui énervent
Ces sonneries de téléphones qui perturbent les Conférences de presse du sélectionneur national, agacent plus d'un et en premier Djamel Belmadi. Cela s'est passé après la victoire de l'Algérie contre la Somalie (3-1), jeudi, dans le cadre des qualifications pour la coupe du Monde 2026, Djamel Belmadi n'a vraiment pas apprécié d'être interrompu par une sonnerie de téléphone pendant sa rencontre avec les médias. Sans trembler. Grâce à des buts de Baghdad Bounedjah, Islam Slimani et un contre-son-camp d'Ahmed Abdullahi Abdi, l'Algérie a facilement dominé la Somalie (3-1), jeudi, pour son premier match de qualification à la Coupe du monde 2026. De quoi donner le sourire à Djamel Belmadi ' Pas vraiment.
«Ne pensez pas que vous allez m'avoir»
«Après cinq ans et demi, c'est un sacré échec. Les téléphones...Je ne cesserai de le répéter. Ne pensez pas que vous allez m'avoir à l'usure. Viendra le jour où j'arrêterai de parler parce que c'est fatigant. Si c'est ce que vous voulez, tant mieux, pas de souci. Ce n'est pas une obligation pour moi de venir ici. Je peux envoyer quelqu'un d'autre», a pesté Belmadi, très tendu.
«On a beau vous prévenir et vous parler, c'est toujours la même situation. Vous aimez ça. Réagissant à un confrère qui proposait de veiller à ce que les Conférences de presse ne soient permises qu'à des journalistes, Belmadi répond «Je ne fais pas la sécurité ici, je ne décide pas de qui doit être dans cette salle ou pas. Mais je suis perturbé par ça», a-t-il poursuivi, avant de pousser un autre coup de gueule.
L'état de la pelouse du stade Nelson-Mandela d'Alger
Abordant l'état catastrophique du terrain, il dira «cela n'a échappé à personne, qu'on soit joueur, entraîneur, ou simple spectateur, le handicap qu'a pu représenter le gazon de l'antre de Baraki qui est, rappelons-nous, censé être aux «normes mondiales», n'est pas passé inaperçu. Le technicien des Verts est même aller à dire que l'avantage de jouer à domicile se perd, le comble pour un sélectionneur ! Il faut se mettre à la place des joueurs. Le ballon ne roule pas. Je suis fatigué. J'en parle depuis cinq ans et demi. On a un football particulier, il est fait de passes courtes dans les intervalles avec des transmissions rapides, comment on peut le faire sur ce terrain ' C'est exceptionnel...On va dire que je suis trop exigeant mais je demande juste un terrain de football. Je ne sais plus si c'est un avantage de jouer à domicile. Il faut nous donner une pelouse convenable».