Algérie

« Cette organisation est victime de la subjectivité de ses correspondants »



« Cette organisation est victime de la subjectivité de ses correspondants »
Le président de la CNCPPDH a fait savoir que cette organisation est mal renseignée par des correspondants ici en Algérie qui n'ont pas l'air d'être très « sérieux ». « Je le dis ouvertement et publiquement, oui, ils exagèrent et ils déforment les choses en leur donnant une ampleur qu'elles n'ont pas. Tout cela dans un seul but, celui de déformer l'image de l'Algérie. Ce sont des gens qui sont du côté de l'opposition. C'est leur droit le plus absolu, mais qu'ils ne se réclament pas comme étant des défenseurs des droits de l'homme parce que leur approche n'a rien à voir avec les droits de l'homme », indique-t-il en confirmant que ces correspondants d'Amnesty International ne font pas du droit, mais de la « politique ». Me Ksentini va plus loin en disant que les correspondants de cette organisation internationale sont en train de faire des rapports fondés sur des informations publiées dans la presse et « qu'ils rédigent à leur façon ». Selon lui, « il ne faut pas donner trop d'importance à ce genre de rapports pas crédibles et sujet à caution ». « L'Algérie a tout à fait le droit de se défendre. Nous ne disons pas que tout est rose en matière des droits de l'homme. Amnesty International est victime de la subjectivité de ses correspondants appartenant à l'opposition politique. Ils n'ont qu'à afficher cela au lieu de fustiger l'Algérie comme ils le font sous couvert des droits de l'homme pour ternir son image et tenter de porter atteinte à son gouvernement et à l'ensemble de ses institutions », s'insurge Me Ksentini. Au sujet des points sombres cités par Amnesty International, le président de la CNCPPDH a confirmé que les migrants sont loin d'être maltraités, étant donné qu'ils sont « mieux considérés ici en Algérie que dans leur propre pays ». Pas seulement, Me Ksentini a tenu à préciser que la Commission qu'il préside est là pour vérifier l'existence de dépassements ou d'insuffisances dans ce sens. « Ils n'ont jamais cessé de nous discréditer. Si cela ne portait que sur la commission, cela ne nous aurait pas dérangés. Mais quand on s'attaque à la crédibilité de l'Etat, cela nous dérange effectivement, dans la mesure où leurs renseignements sont inexacts et accusateurs », affirme-t-il, en faisant remarquer qu'Amnesty International a tort de faire confiance à des correspondants peu crédibles, sans formation et qui font de la politique au lieu de s'occuper du droit.




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