Algérie

Cette mine d'or à portée de main



C'est une dynamique nouvelle qui s'esquisse à l'horizon, en faveur d'une ouverture économique prometteuse. Elle est le fait d'acteurs et d'experts algériens opérant dans différents secteurs d'activités économiques, technologiques, commerciaux et socioculturels divers. Ces derniers, sans doute conscients de la nécessité de développer de nouvelles opportunités, de trouver de nouveaux challenges et de contribuer à l'essor de l'économie nationale, multiplient les actions et les initiatives de toutes sortes. En fait, les opérateurs économiques et industriels semblent être conscients que leur sort est lié à celui du pays, sans quoi aucune perspective quelle qu'elle soit, ne peut être envisagée. On assiste depuis ces dernières années, malgré les lenteurs et les entraves bureaucratiques persistantes, à des prises d'initiatives qui honorent le patronat, toutes branches confondues. Un véritable sursaut patriotique, si l'on peut dire, de la part des opérateurs économiques encouragés par le discours politique et les prémices d'interactions et de partenariats dont fait preuve le gouvernement. Conscients des enjeux de la conjoncture actuelle, des experts en technologies modernes, en collaboration avec des économistes et des opérateurs ont réussi à lancer et à développer des plates-formes numériques dédiées à l'information économique. Conscients des carences en matière d'informations économiques diverses, ces acteurs ont décidé de prendre le taureau par les cornes et de ne pas rester dans l'expectative. Il s'agit des plates-formes «Algeria Invest» et (TBN) un tableau de bord de l'économie nationale, qui vient d'être lancé par le think tank Care, pour ne citer que ces deux initiatives de bon augure. Il s'agit d'informations globales et détaillées au sujet de l'ensemble des secteurs d'activités liés à l'économie algérienne. Une véritable vitrine qui permet aux «décideurs, opérateurs économiques nationaux et étrangers, mais aussi des experts, des chercheurs universitaires, de la presse spécialisée et du grand public», de disposer d'une banque de données actualisées et exhaustives sur l'économie algérienne. Ces plates-formes se veulent être de «véritables outils d'aide à la décision». «Le TBN décline les derniers chiffres de l'économie nationale, de l'activité économique, du commerce extérieur, de l'inflation, de la monnaie, du marché du travail, des finances publiques, de la population et de la démographie, de la démographie des entreprises, des nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC), de la monétique, du e-commerce, etc...», note-t-on du côté des experts de cette plate-forme. Idem pour la plate-forme «Algeria Invest», qui a également mis en ligne une banque de données toute aussi attractive, à disposition des opérateurs nationaux et étrangers. «Une plate-forme d'information et d'accompagnement destinée aux acteurs économiques nationaux et internationaux, souhaitant investir en Algérie..., en leur proposant un accès privilégié à toutes les données nécessaires pour la réussite de leurs projets», note-t-on du côté de ces experts de cette plate-forme. Nous sommes là devant des initiatives, qui tendent à ériger «une véritable administration totalement virtuelle». Mais ces initiatives ne sont pas le fruit du hasard ou des actions isolées, en fait, elle découlent d'une volonté tranchée de ces patrons et économistes algériens rompus aux valeurs républicaines et patriotiques, qui croient réellement aux chances de l'Algérie. En termes d'initiatives, on peut également citer, à titre d'exemples, ces véritables «Djounoud» (soldats) de l'export du secteur privé, qui ont réussi à faire pencher la balance au cours des premiers mois de l'année en cours. Des efforts considérables, malgré la bureaucratie et les embûches, qui ont favorisé une progression avoisinant les 81,71%, durant les cinq premiers mois de 2021. Parallèlement à cela, des débats d'experts forts intéressants inondent les réseaux spécialisés. Ils sont le fait d'Algériens spécialistes dans différents domaines de l'économie et des technologies modernes, sans compter ces opérateurs soucieux du sort de l'économie nationale. Loin des sphères officielles, ils évoluent ensemble, débattent et proposent des formules, qui pourraient intéresser les décideurs. Le Cnese qui est souvent à l'affût des solutions et formules idoines à présenter au gouvernement, pourrait tirer profit de ces débats d'experts, en les abritant en son sein, pour peu qu'il daigne prospecter. Toutes ces initiatives et d'autres encore peuvent constituer une force de proposition, qui pourrait constituer un outil d'aide à la décision. Le gouvernement Benabderrahmane devra composer avec ces acteurs économiques, s'il entend réaliser ce bond qui a fait tant défaut à son ancien patron. La nouvelle équipe gouvernementale pourrait tirer profit d'abord, de cette prédisposition du patronat et des experts, ensuite de cette gigantesque manne d'expertises, de propositions et de formules présentées... Il suffit d'avoir la bonne volonté et la bonne foi.


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