Cette marchandise devait être exportée frauduleusement en Tunisie

Les éléments de la brigade mobile des Douanes à Oum El-Bouaghi a intercepté en début de matinée de mardi un camion semi-remorque de type DAF transportant une cargaison de lingots de plomb. Cela s'est produit au niveau du lieu-dit El Askria, sur la RN10, à trois kilomètres du chef-lieu de wilaya. Le pesage effectué sur un pont bascule de la CCLS a donné 181 quintaux en lingots de 10,20 et 25 kg. Le camion en provenance de Tipasa devait rejoindre Bir El-Ater (Tébessa) et de là le territoire tunisien. Le plomb est un produit interdit à l'exportation (art. 84 de la loi de finances 2007, modifiée par l'article 75 de la loi de finances 2014).Selon le chef de l'inspection divisionnaire, une enquête a été ouverte pour confirmer l'authenticité des documents présentés et de la destination finale exacte de la marchandise. Selon des informations parvenues aux services des Douanes, un véhicule éclaireur accompagnait le camion, mais ce dernier n'a pas été aperçu. L'exportation frauduleuse de ce produit sert dans la production des batteries, d'intérieurs de scanners et d'autres produits. La veille, soit lundi soir, un fourgon de type Citroën C25 avait été intercepté sur la route reliant Aïn Beïda à Meskiana à cause de son "bon état", jugé douteux par rapport à l'année de sa première mise en circulation (1991). Immatriculé à El Oued, ce véhicule est parti d'El-Ouenza, dans la wilaya de Tébessa. La vérification du numéro de série a révélé l'existence d'une pâte qui rendait les numéros illisibles. L'enquête est ouverte et le véhicule sera examiné par un ingénieur des mines. Il y a deux semaines, trois tracteurs routiers ont été interceptés et font l'objet d'enquête, alors qu'un autre fourgon de même type découvert, après expertise, falsifié se trouve actuellement au niveau du parc de la direction des Douanes. Les services des douanes, outre la vérification de la carte grise de tout véhicule, procède à la vérification du numéro de châssis, parce que des véhicules (camions et fourgons) qu'on a fait rentrer frauduleusement par les frontières terrestres roulent avec de faux papiers ou avec ceux d'autres véhicules de mêmes caractéristiques techniques, toujours en circulation.B. NNomAdresse email