Cette année, c'est la qualité de l'enseignement qui va prédominer

C'est bientôt la rentrée universitaire. 1, 3 million d'étudiants sont appelés à rejoindre les bancs de l'Université.Un événement pour lequel le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a décidé de passer à la vitesse supérieure pour être fin prêt avant le jour J. Pour en savoir plus sur les préparatifs et la stratégie adoptée par la tutelle pour l'année universitaire 2014/2015, nous avons contacté, lundi, le Directeur général de l'enseignement supérieur.Selon, Mustapha Haouchine, l'année universitaire 2014/2015 sera de bonne qualité du point de vue professionnel, entre autres sur le plan de l'enseignement, du développement mais également sur les volets pédagogiques et infrastructurels. «Nous plaçons cette année sous le sceau de la qualité de l'enseignement et de la diversification», explique-t-il. Très optimiste pour les prochaines années, le Directeur de l'enseignement supérieur explique, d'autre part, qu'une stratégie a été élaborée concernant la prise en charge des futurs étudiants et l'amélioration des conditions de travail dans les universités. «Nous avons accueilli cette année 224 000 nouveaux bacheliers. Comme vous le savez, chaque année nous recevons une moyenne de 200 000 nouveaux inscrits. C'est un nombre important auquel il faut déjà se préparer pour assurer une bonne prise en charge en matière d'hébergement, de restauration et d'enseignement.Cet effectif annuel est d'ailleurs appelé à s'élargir dans les prochaines années et le ministère de l'Enseignement est déjà à pied d'?uvre dès à présent pour mieux accueillir les prochains étudiants et enseignants.» «Cette année, nous avons réalisé trois écoles supérieures pour recevoir les étudiants dans les meilleures conditions et permettre aussi aux enseignants d'accomplir leur travail dans des conditions impeccables. Il s'agit de l'Ecole nationale de biotechnologie de Constantine, de l'Ecole nationale de Polytechnique de Constantine et de l'Ecole nationale supérieure d'Informatique de Sidi Bel Abbès.Ces trois établissements vont renforcer l'enseignement en Algérie et apporter un plus pour la qualité de l'enseignement offert aux étudiants», espère-t-il. M. Haouchine informe également que «trois écoles préparatoires ont été réalisées. Elles ouvriront leurs portes cette année même. Il s'agit d'une école préparatoire à Oran, une autre à Mostaganem, et une troisième à Ouargla. Donc, si vous voyez bien, nous avons renforcé le Sud par l'ouverture de nouvelles écoles préparatoires, cela pour permettre aux étudiants issus de ces wilayas d'éviter le déplacement vers le Nord.»A noter que deux autres Ecoles normales sont ouvertes cette année au profit des universitaires, la première à Oran et la seconde àMostaganem, tandis qu'un nouveau centre universitaire a été réalisé à Illizi, ville du Sud. Trois facultés de médecine ont également été réalisées dans ces régions. «Ces nouvelles infrastructures sont une aubaine pour le secteur de l'enseignement supérieur. Elles vont consolider les réformes entreprises par le gouvernement dans le cadre d'une meilleure qualité de l'enseignement en Algérie. L'objectif est aussi de créer un socle commun entre les différentes universités pour une meilleure mobilité au profit des étudiants et leurs études. Nous visons également à renforcer les Masters et les Doctorats pour une formation de qualité», explique-t-il.Sur le plan du programme national, M. Haouchine a affirmé qu'un important plan est destiné au secteur de l'enseignement supérieur. «Nous avons tracé un programme national très ambitieux. En plus des 1,3 million d'étudiants qui vont entamer leurs études dans quelques jours, nous avons également tracé un programme au profit de 3500 licenciés et 3700 Masters. Et nous allons accueillir tous ces étudiants dans 99 établissements universitaires qui sont déjà prêts pour le grand rendez-vous», affirme ledit directeur.Par ailleurs, sur le volet économique, le ministère de l'Enseignement supérieur a prévu, pour cette année, un plan qui consiste à mettre en place une passerelle entre l'université et des acteurs économiques qui porte sur l'accompagnement du secteur du développement économique en Algérie, selon M. Haouchine. Sur ce plan, le directeur de l'enseignement supérieur dira que la tutelle vise la formation socio-économique qui sera mise en place pour les acteurs de l'économie nationale. Et cela notamment dans le domaine de la recherche pour répondre à toutes les questions de l'heure et contribuer au développement de l'économie moderne. Cette dernière, faut-il le souligner, commence par l'université dont le rôle est primordial dans l'accompagnement d'une économie forte.