Algérie

Cet autre drame sanitaire volontairement et honteusement caché !


À ce rythme, ce ne sera plus AstraZeneca. Mais...
... Assetar Zeneca !
Oui ! C'est bien beau de nous bassiner tous les jours avec la pandémie de Covid-19. Mais... et cet autre drame sanitaire que l'on nous cache ' Que l'on dissimule à l'opinion publique ' C'est un scandale de mettre un voile lourd et honteux sur cette histoire non dite et non écrite. Et je ne me ferais pas le complice de cette dissimulation terrible. Des citoyennes et des citoyens dézédiens souffrent en silence, dans la solitude, d'un mal atroce, d'une douleur insoutenable. Oubliés des autorités, confinés, et pas pour cause de Covid, ces Algériens, non encore déchus de leur nationalité, mais vivant déjà comme des parias, n'en finissent pas de galérer. Plus grave encore, aucun service d'urgence ni aucun médecin ne veut les prendre en charge sérieusement. Plus grave que le plus grave qui était déjà assez grave comme ça, pas un labo ne travaille en ce moment à trouver le remède à leur mal, un vaccin qui les guérirait enfin. Seuls quelques psys téméraires s'y sont essayés. En vain ! Eh oui ! Quel remède prescrire à un malade qui explique qu'il ne sait plus quoi faire de son bras qu'il levait tout le temps, avant ' Que des douleurs lancinantes le lancent en permanence parce que l'inactivité soudaine de ce membre tellement actif et tellement prompt à s'élever vers le plafond de l'Assemblée a soudain été contraint au repos forcé ' Des proches compatissants leur ont bien conseillé de le faire ce geste, lever le bras, en douce, de temps en temps, pour tenter d'en dérouiller le mécanisme articulaire. Mais comment faire pour se promener dans la rue, déambuler en sifflotant comme si de rien n'était et... brandir soudain-tout-à-coup le bras en l'air ' Vous imaginez la réaction éberluée des passants devant ce spectacle ' Ces pov' malheureux passeraient assurément pour des fous à faire des gestes inconsidérés et surtout inexpliqués, au tout-venant. Alors, ces femmes et ces hommes, brutalement déchus de leur fauteuil moelleux et de la fonctionnalité prodigieuse de leur bras, sombrent dans l'automédication. Enfermés dans leur maison, à l'abri des regards sévères, devant les membres de leurs familles peinés mais tout de même un brin gênés et résignés, ils lèvent le bras 30 minutes par jour. Un bras-training qui les empêche de virer en burn-out. Des exercices qui, s'ils ne les feront pas revenir nécessairement au 18 boulevard Zighoud-Youcef, les aideront tout de même à garder plus ou moins valides leurs membres supérieurs. Au cas où le téléphone se remettrait à sonner ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
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