Algérie

"Cessez d'enfreindre la loi!"



La direction du secteur incombe la responsabilité des perturbations qu'ont connues certains établissements aux enseignants grévistes.La grève aurait pu être évitée si le Cnapeste avait respecté les décisions prises lors de la réunion du 27 septembre 2017 avec le directeur de l'éducation. Pourtant, les conclusions de la réunion ont été avalisées par la signature du responsable du secteur et le délégué du Cnapeste. Les deux parties, ajoute le communiqué de la DE, s'étaient mises d'accord pour qu'aucune grève ne soit déclenchée avant que la direction de l'éducation ne se dessaisisse de la quête de solutions et la rupture du dialogue. C'est pourquoi, la direction du secteur incombe la responsabilité des perturbations qu'ont connues certains établissement aux enseignants grévistes. Le plus important éclaircissement contenu dans le communiqué de la DE concerne ce qu'il a qualifié de l'affaire de l'enseignante agressée dans les bureaux de cette institution. La direction de l'éducation fait d'abord savoir que ni la concernée ni même le syndicat n'ont déposé plainte contre le supposé agresseur. La grève a été décidée sans aucun préavis alors que la plainte devait, s'il y avait lieu, être déposée au préalable. Pour sa part, la direction incriminée, explique le document envoyé à la presse, renvoie les enseignants aux voies légales. La DE, à cet effet, ajoute le communiqué, se devait de se positionner du côté de l'enseignante en mettant à sa disposition l'avocat de l'institution, si une plainte avait été déposée. Toujours au sujet de cette affaire, la réaction du directeur du secteur a été rapide, en demandant au syndicat de déléguer des mem-
bres syndicaux pour faire partie d'une commission qui allait enquêter sur ce fait. Le nombre des membres devait être égal entre les deux parties, chose que le Cnapeste avait refusé, prétextant, que la commission n'avait pour mission que de faire diversion, selon le communiqué qui précise que la commission paritaire avait tout de même été mise sur pied avec les deux fédérations des parents d'élèves ainsi que les deux responsables du centre d'orientation scolaire. La DE ajoute que le chef de cabinet de la wilaya avec le directeur du secteur avaient aussi proposé au syndicat la mise sur pied d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur l'incident mais c'est le Cnapeste qui a encore une fois opposé son refus. Enfonçant encore le syndicat, le communiqué de la DE ajoute que le Cnapeste n'a cessé de commettre des erreurs depuis le début du mouvement de protestation. Le syndicat, n'a, selon la DE, pas respecté ni exécuté la décision de justice dont le verdict du 11 du mois en cours avait considéré la grève illégale. Le délégué du syndicat avait, ajoute le communiqué, refusé de signer un PV remis par un huissier de justice mandaté par le tribunal. Pis encore, le Cnapeste continue d'enfreindre les lois régissant le droit syndical en déléguant un membre dont l'expérience ne dépasse pas une année d'exercice bien que la loi stipule le contraire. Enfin, après ces mises au point, la direction de l'éducation appelle les enseignants à la sagesse et à faire passer l'intérêt des enfants avant toute autre considération. Les portes du dialogue resteront toujours ouvertes avec toutes les parties, conclut le document émis par la direction de l'éducation un jour après une autre émanant du Cnapeste qui se félicitait de la réussite de la marche à laquelle il avait appelé.


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