Algérie

Cessation d’activité de la Centrale laitière d’Oran CLO



La SGP vire 11 milliards de centimes pour le départ des salariés Selon l’accord récemment intervenu entre les représentants syndicaux des 140 salariés de la Centrale laitière d’Oran (CLO) et la SGP TRAGRAL, le conflit qui les opposait à propos des salaires et de la cessation d’activité est sur le point d’être définitivement réglé. En effet, pas plus tard qu’hier, aussi bien le directeur général de cette entreprise que le secrétaire général de la section syndicale nous ont déclaré qu’un accord global, définitif et qui préserve les droits des parties en conflit avait été trouvé et que, pour son exécution, la SGP avait viré, ce dimanche, 11 milliards de centimes représentant un peu plus que les 80% du montant global que nécessite cette opération. Selon ledit accord, cosigné le 3 juillet 2006 par les partenaires, la CLO est considérée comme en état de cessation d’activité. De ce fait, l’accord considère que la relation de travail entre les 140 salariés et leur employeur est arrivée à terme le 1er juillet 2006. Selon l’article 3-1 de ce même document, la prime de départ prévue en son article 3 prévoit de faire bénéficier les travailleurs concernés appartenant aux catégories 9 à 13 de 3 échelons, ceux des 14 et 16 de 2, enfin les travailleurs classés aux 17 et 18e catégories bénéficieront d’un seule échelon. Il leur sera, d’autre part, versé l’équivalent de 2 mois de salaire pour chaque année de travail effectif avec comme référence le salaire perçu le mois d’avril 2005 mais sans que cela puisse dépasser les 30 mois. Dans son article 3-2, il est prévu que les intéressés bénéficieront des différentes primes et indemnités alors que l’article 4 les dispense de l’impôt sur le revenu global. Dans son article 5, l’accord exclut les cadres dirigeants et les professionnels de ces dispositions. Cependant, en dépit de ces dispositions, les 140 salariés présents hier au siège de l’entreprise, n’arrivaient pas à s’entendre sur la conduite à suivre. En effet, si certains, et ils formaient la majorité, étaient d’accord pour percevoir dans un premier temps les 80% de leurs dus tout en exigeant que l’employeur s’engage par écrit à les désintéresser totalement dans un délai n’excédant pas la semaine, d’autres estimaient que cette solution ne les arrange pas et envisageaient de recourir, une fois encore, à l’arbitrage de l’inspection du travail. En tout état de cause, n’ayant pas été payés depuis le mois de mars 2006, les travailleurs se trouvent dans une situation déplorable, d’où les réserves émises par certains quant au crédit à accorder aux engagements de l’employeur. Interrogé à ce sujet, M. Smaïl Berchich, DG de la Centrale laitière d’Oran était catégorique: «La SGP vient de me confirmer avoir viré, ce jour même, à notre compte, la première tranche du montant global à verser aux 140 salariés, soit 11 milliards de centimes représentant un peu plus que les 80%. Elle s’est aussi solennellement engagée à verser les 20% restants dans un délai d’une semaine.» Egalement présent, le secrétaire général de la section syndicale UGTA de l’entreprise essayait d’expliquer à ses mandants l’intérêt qu’ils avaient à accepter les 80% avec la promesse que le reliquat leur sera versé sous peu. Avec cette issue, c’est un long feuilleton qui prend fin. Ainsi, aussi, disparaît l’une des plus importantes entreprises de la wilaya d’Oran.


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