Algérie

Ces taxis qui font courir les usagers



La fermeture des trois stations de taxis au centre-ville, s'est surtoutrépercutée sur les usagers qui rencontrent de grosses difficultés à sedéplacer. Et si les chauffeurs de taxis arrivent tout de même à trouver leurcompte entre la rue Mériem Bouattoura à la sortie de la Casbah, aux alléesBenboulaid ou avenue Zâabane près de l'hôtel Cirta, ce n'est pas le cas desusagers, suant sous un soleil de plomb, à la recherche d'un problématique taxi.La rencontre tenue en début de semaine entre les responsables de l'APCchargés de la circulation urbaine et des représentants de l'union nationale deschauffeurs de taxis (UNACT), qui tentent de trouver des solutions, adifficilement permis de dégager une seule station pour une trentaine devéhicules, qui sera incessamment opérationnelle, à proximité de l'hôtel Cirta,avenue Rahmani Achour. Selon les déclarations du secrétaire général de l'UNACT,cette station qui dessert Sidi Mabrouk, Daksi et le Djebel Ouach, est nettementinsuffisante. «Il y a trop de taxis sans stations. Lors de notre réunion avecles responsables de l'APC, nous en avons demandé au moins trois autres aucentre-ville, mais sans succès» , explique notre interlocuteur.Interrogé sur les problèmes rencontrés par les usagers qui déplorent avecvéhémence les fréquentes incartades des chauffeurs de taxis, que ne justifientpas ce manque de stations, le secrétaire général , tout en reconnaissant «qu'il existe effectivement un manque de sérieux flagrant chez de nombreuxchauffeurs » déplore également la distribution de licences sans consultation del'UNACT. «Nous nous retrouvons devant un fait accompli. Parmi les nouveauxchauffeurs, il y a des bons et des moins bons. Pourtant, on ne cesse desensibiliser nos adhérents sur le service public, mais sans résultats». Etd'interpeller les autorités qui dit-il, doivent être très sévères avec lesréfractaires au service public.Rien ne justifie le comportement de certains qui dédaignent le client,l'obligeant à mendier un transport qu'il paye cash pourtant. Il n'y a qu'às'arrêter un moment près du pont de Sidi Rached ou avenue Rahmani Achour pourvoir des scènes surréalistes où une douzaine de clients prennent d'assaut untaxi qui veut bien les embarquer... mais sans s'arrêter ! Et plus grave encore,la plupart de ces taxis disparaissent de la circulation entre midi et quatorzeheures et beaucoup d'entre eux cessent de travailler dès dix huit heures, augrand dam des usagers. Sans les taxis clandestins, les citoyens d'El Khroub,Ali Mendjeli, Ain Smara, etc...resteraient livrés à eux-mêmes au centre-villede Constantine. Ainsi, c'est toujours le client qui est victime des comportementsnégatifs de ceux qui, pourtant, sont chargés d'un service public.


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