Algérie

Ces start-up à la conquête du secteur de la finance



Les start-up investissent la finance. La technologie financière (Fintech) et la technologie des assurances (Assurtech) font leurs premiers pas en Algérie. L'avenir leur appartient.Rym Nasri ? Alger (Le Soir) ? Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'économie de la connaissance et des Start-up, Yacine El-Mahdi Oualid, reconnaît l'important potentiel des start-up nationales et leur prédit un grand avenir dans notre pays, notamment dans le secteur de la finance. «Les start-up peuvent réussir en Algérie. Aujourd'hui, l'économie moderne repose sur les jeunes entreprises innovantes qui ont la capacité d'évoluer rapidement dans différents domaines, notamment dans le secteur de la finance», a-t-il affirmé jeudi, lors d'une rencontre sur la place financière d'Alger et les start-up tenue à Alger, sous le thème «Ensemble, construisons la finance de demain».
Regroupant les start-up activant dans les secteurs de la technologie financière (Fintech) et de la technologie des assurances (Assurtech), et celles versées dans la sécurité informatique, ainsi que les différents acteurs de la place financière en Algérie : banques et sociétés d'assurance, cette rencontre, précise Yacine El-Mahdi Oualid, vise justement à créer des ponts entre les start-up et la place financière. Pour lui, les entreprises innovantes sont un «moteur» de la croissance et un «vecteur» de la transformation numérique.
Le ministre de la Numérisation et des Statistiques, Mounir Khaled Berrah, évoque de son côté, l'accord établi entre son département et celui de l'économie de la Connaissance et des Start-up, pour le recensement de toutes ces entreprises qui activent dans le développement des solutions pour la numérisation de l'administration.
Il souligne par contre, l'importance du financement qui, selon lui, représente l'une des préoccupations majeures de la procédure de la numérisation et de la transition numérique. «Nous ?uvrons, en collaboration avec les autorités concernées, pour mettre en place les mécanismes appropriés permettant d'accélérer la transformation numérique», dit-il.
S'agissant de l'accompagnement des banques, le directeur général de la Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr), Mohand Bouraï, cite à cet effet, le Fonds d'investissement des start-up. «Ce fonds servira à accompagner les start-up dans leur phase de création et de développement. C'est le mécanisme le plus approprié pour ce genre d'entreprises, puisque les start-up sont des entreprises qui arrivent certes avec des idées innovantes, mais qui ne disposent pas encore de marché, ni de clients ni de patrimoine», explique-t-il.
Le président de l'Union algérienne des sociétés d'assurance et de réassurance (UAR), Youcef Benmicia, assure pour sa part que toutes les sociétés de son secteur sont aujourd'hui inscrites sur la voie de la digitalisation, et se sont déjà dotées de stratégies et de moyens pour réussir la transition numérique. «Les visions et les stratégies sont là et les besoins et moyens pour les concrétiser sont nombreux», dit-il. Une démarche qui permettra aux assureurs, poursuit-il, «de reconquérir la confiance de leurs clients et d'améliorer leur image».
Ry. N.


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