L'entrée de l'usineIronie du sort, les pionniers de la sidérurgie orientés vers une vocation qui n'est pas la leur.Des centaines de travailleurs du complexe, les sidérurgique d'El Hadjar, des ateliers dont, LFR et LRB, notamment ont observé un mouvement de contestation en bloquant les deux accès de l'usine, avons-nous appris hier auprès de certains des contestataires.Au motif de cette action, ont expliqué nos interlocuteurs, la décision irréfléchie de la direction de l'usine, portant non seulement leur mise en congé forcé, mais surtout leur affectation à la fonction de jardinage, de désherbage et le nettoiement des sites du complexe.Une décision contestée dans le fond et dans la forme par des employés qui se disent ne pas être responsables des retombées de la crise prévalant au sein de l'usine.Un état, ont noté les contestataires, provoqué par le laxisme des acteurs en charge de ce secteur, notamment après les moult mouvements observés par les travailleurs qui avaient, expliquent-ils, mit en avaient de chaque action, les agissements du partenaire étranger à travers sa direction générale, accoudée à la mafia industrielle.«Cette dernière qui, vaille que vaille, veut s'approprier les fonds du plan d'investissement global, dont l'enveloppe est de l'ordre de un million de dollars», devaient-ils reprendre.La mise à l'arrêt du HF N°1 et 2, poumons de l'usine, de par l'expiration de leur durée de vie, puis la détérioration des outils de production des différents ateliers de tout le complexe, sont les signes de la mauvaise volonté de la direction quant à la réhabilitation de ces équipements vitaux pour le complexe. Surtout que les travailleurs, tous, autant que le bureau syndical, ont, lors des actions de contestation, observées des années durant, ont soulevé le problème de la «réhabilitation», voire la rénovation des équipements du complexe qui sont en réalité leur source de vie. Ne voulant pas éjecter des fonds d'investissement, après avoir usé et puis plus d'une décennie, d'énormes richesses, générant des bénéfices à coups de milliards, versés dans les comptes du partenaire étranger et tous les staffs qui ont défilés au complexe.Décidant au bout de l'épuisement de réviser son contrat de partenariat, notamment la règle des 49/51%, lui, qui détenait 70% des parts du complexe, avec 51% des parts, inverse la règle et devient minoritaire en parts en détenant de ce fait 49% des actions.Un scénario bien étudié, avant d'afficher une volonté de céder toutes ses parts dans le complexe, au profit de l'Etat algérien, d'où des négociations viennent d'être engagées entre les décideurs du Luxembourg et le ministre de l'Industrie et des Mines, en présence des responsables du groupe Sider. En attendant l'aboutissement à une résolution au bénéfice des sidérurgistes, ces derniers subissent l'ironie d'un sort déplaisant. En effet, les pionniers de la sidérurgie sont orientés vers une vocation humiliante, du moins, pour leur statut d'employé au sein du fleuron de l'acier en Algérie, en Afrique mais surtout dans le monde!
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Posté Le : 10/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Wahida BAHRI
Source : www.lexpressiondz.com