Algérie

Ces sénateurs sortants qui font une entorse à la loi



Ces sénateurs sortants qui font une entorse à la loi
A en croire des sources plausibles, le parti du FLN ne cesse de faire parler de lui, contrairement aux autres partis politiques du pays. Il est désormais le plus critiqué par la population et surtout par ses partisants, membres et militants.
Son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, agit comme bon lui semble pour enfreindre une clause constitutionnelle relative aux mandats pour les assemblées. Pourtant, ce parti était le plus choisi par la grande majorité de citoyens algériens mais aujourd'hui tout a changé, il est devenu le parti, selon de nombreux gens, de manigance et de la tromperie. Des affiches de la dernière campagne sont encore collées et déchirées mais surtout portant des insultes sur des murs dans plusieurs endroits de la ville, a-t-on constaté. A dire vrai, c'est du jamais vu dans les annales des partis politiques. Autrefois, le parti du FLN brouillait les pistes à ses nouveaux candidats qui, selon plusieurs d'entre eux, avaient cru aux valeurs de l'origine de ce vieux parti mais les dernières cartes se jettent toujours au dernier moment. En effet, ayant écarté la réglementation et les principes fondamentaux du parti en question, un des candidats avait déboursé des sommes pour refaire un aménagement intérieur de ladite mouhafada de Annaba dans le but de voir son nom figurer en tête de liste durant la campagne précédente. Malheureusement, ce fut un choc pour lui puisqu'il avait été écarté du premier rang . Des cadres supérieurs, particulièrement des femmes intellectuelles ayant des diplômes de haut niveau ont été aussi marginalisées sans la moindre distinction. Des informations indiquent que le SG du parti qui soutient férocement quelques previligiés sénateurs comme le mouhafad Zitouni Mouhamed Salah de Annaba qui arrive en fin de mandat compte bien se proposer pour le poste de P/ APW de Annaba afin d'être choisi encore une fois. Belkhadem a donné son accord selon des militants à quatre sénateurs de se porter candidats en tant que têtes de liste aux prochaines élections des Assemblées populaires notamment pour ceux des wilayas de Annaba, Oum El-Bouaghi, Aïn Defla et Skikda. Une entorse à la Constitution qui fait réagir le ministère de l'lntérieur et des Collectivités locales en interdisant formellement par une instruction les quatre sénateurs déjà élus à la chambre haute du Parlement à ne pas se porter encore candidats aux élections locales prochaines. il s'agit des sénateurs sortants Assassi Rachid à Oum El-Bouaghi, Mohamed Salah Zitouni à Annaba , Benslih Tayeb à Skikda et Hanoufa Ahmed à Aïn Defla, selon certaines informations. Les directives du ministère de l'Intérieur étaient claires et nettes pour stopper ces sénateurs qui veulent emprunter les élections locales dans le but de figurer au Sénat prochainement pour un nouveau mandat dans le prochain renouvellement des 43 sièges de sénateurs.


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