Algérie

Ces présidents de club qui raisonnent par l'absurde



Ces présidents de club qui raisonnent par l'absurde
A contrario de ce qui se passe sous d'autres cieux où l'on est plus regardant sur tout ce qui touche à la balance commerciale, certains présidents de clubs de Ligue 1 continuent de cultiver l'absurde à travers un entêtement qui ne répond à aucune logique financière.Bouchama à l'USMA, Hamzaoui au MOB et Seddiki à la JSK ont cela en commun, en ce sens qu'ils se sont vu refuser un bon de sortie par leurs présidents respectifs sans pour autant avoir bénéficié, auparavant, d'une considération à la mesure de leurs ambitions personnelles.Or, c'est bien connu : lorsqu'un joueur est peu ou pas utilisé comme c'est le cas de Bouchama à l'USMA, ou veut tenter l'expérience de l'étranger comme Seddiki de la JSK ou hérite d'une belle proposition d'un autre club alors que son contrat arrive presque à échéance comme pour Hamzaoui, la logique voudrait que le club employeur saisisse cette opportunité pour faire d'une pierre deux coups : se décharger d'un joueur qui a la tête ailleurs et réaliser une belle affaire financière.Ce n'est, pourtant, pas la priorité actuelle du président de la JS Kabylie, Mohand-Cherif Hannachi qui a non seulement refusé de répondre favorablement à la demande de son joueur, Seddiki, de le libérer au profit d'un club saoudien, mais a aussi et surtout décidé de le bloquer en le privant de compétition officielle jusqu'à la fin de l'exercice en cours.Quitte à se passer des services d'un joueur, autant le "vendre" à un club étranger et en tirer une belle somme d'argent que de le garder dans son effectif, sans que l'équipe puisse profiter de son talent tout en continuant à lui verser ses mensualités ! Pour "punir" un joueur, le payer pour qu'il s'entraîne seulement ne semble, pour l'idée, pas être la plus originale.Outre le fait de pénaliser doublement la JSK, sportivement et financièrement, cette démarche illogique de Hannachi ne répondrait, en fait, qu'à un seul et unique besoin : nourrir davantage l'ego surdimensionné du boss ! À l'USMA, même si le refus de céder Bouchama à un club concurrent répondrait presque à un certain raisonnement sportif, le garder de force dans un effectif pléthorique sans pour autant faire profiter l'équipe de son indéniable talent laisse perplexe.Autant, sinon plus que la décision de la direction du MOB qui préfère perdre gratuitement Hamzaoui en juin que le transférer, contre un gros chèque, avant la mi-janvier.L'attitude de ces présidents de Ligue 1 renseigne, en fait, davantage sur l'inculture sportivo-financière de ceux qui font et défont l'actualité footballistique de l'élite algérienne.Rachid BELARBI




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