Algérie

Ces «Français» qui ont réussi en Algérie



On parle toujours de ces Algériens qui sont partis vivre en France, qui ont réussi et qui sont devenus des «Franco-Algériens», des «Français d'origine algérienne» ou tout simplement des «Français».Il y a aussi ceux qui ont fait le chemin et le cheminement inverses.
Par exemple, Jaoudet Gasouma est né en 1966 en Isère, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, à l'est de la France. C'est en Algérie qu'il est devenu journaliste, écrivain et artiste plasticien.
L'écrivaine Djamila Abdelli Labiod est elle aussi née en France. Dans son roman La réglisse de mon enfance, elle évoque, d'ailleurs, son enfance en France.
Saïd Sellami est né en France d'un père algérien et d'une mère bretonne. Quand il avait débarqué en Algérie, à l'âge adulte, il ne connaissait pas un mot d'arabe ou de kabyle. Il est devenu un grand photographe au quotidien El-Moudjahid et, en parallèle, animait, de temps en temps, des expositions de photographie, notamment lors du Colloque international sur La Casbah à la Bibliothèque nationale d'El-Hamma à Alger. Il avait passé toute la décennie noire en Algérie, son appareil photo en bandoulière. Un de ses collègues d'El-Moudjahid lui avait (affectueusement) dit un jour : «Fais gaffe Saïd, ne sors pas dans la rue avec ton appareil photo, t'as la gueule d'un Français.»
Il y a aussi des «Français» nés en France et qui sont devenus des Algéro-Français, des algériens d'origine française ou tout simplement des «Algériens».
K. B.
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