Des milliers d'enfants ont participé et continuent de le faire aux manifestations des opposants contre les pouvoirs en place. S
Selon des chiffres officiels, des centaines de ces enfants ont trouvé la mort depuis le début de ces dites révolutions dans les pays arabes. Au cours de ces manifestations organisées en Lybie, Egypte, Yémen et Syrie, des bébés et des enfants ont perdu la vie dans les troubles et les affrontements avec les forces anti-émeute. Ceux qui échappent aux balles meurent piétinés par les foules au cours du «sauve-qui-peut» des manifestants. Qui en est responsable ' Si la mort de ces pauvres innocents est à déplorer, la responsabilité incombe en premier lieu aux parents. Sinon comment peut-on expliquer que des parents se fassent accompagner par des enfants pour affronter les matraques et les balles des forces de l'ordre ' En second lieu, ce sont les organisateurs des manifestations qui endossent également la responsabilité. Les images rapportées par différents canaux d'information ont montré même des femmes qui portaient dans leurs bras des bébés alors qu'elles se trouvaient en plein c'ur de manifestations houleuses. Selon un bilan officiel donné par les Nations unies, plus de 300 enfants ont été tués dans les manifestations en Syrie. Des dizaines d'images effroyables démontrant des cadavres d'enfants gisant dans leur sang, ce qui fait l'affaire des opposants pour fustiger le pouvoir. Si cela n'est pas de l'irresponsabilité des parents, c'est quoi alors ' Pourquoi amener des enfants dans des manifestations lorsqu'on sait déjà qu'elles ne pas pacifiques et qui à chaque fois, redeviennent de véritables champs de bataille. A moins que les enfants soient utilisés volontairement comme boucliers humains, ça c'est autre chose. «Lorsqu'on nous tire dessus et que mes collègues sont abattus sous mes yeux par des manifestants qui se disent être pacifistes, que voulez-vous que je fasse '» a déclaré un agent de police à une chaîne privé. Il a ajouté qu'il regrette énormément que des enfants ou des femmes meurent en recevant des balles perdues, mais il trouve qu'il n'avait pas d'autre choix. En Lybie et ailleurs, des enfants ne dépassant pas les 14 ans ont été recrutés dans les groupes armés. La place d'un enfant est à la maison, à la crèche ou à l'école mais non pas dans une manifestation ou dans un champ de bataille.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 14/12/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Moncef Rédha
Source : www.lnr-dz.com