Ces consultations n'ont changé ni les délais de réalisation ni le cout des projets

Les consultations adoptées par le président Bouteflika, et par nul autre président algérien, n'ont pas permis d'avoir plus de contrôle sur les couts de réalisation ni les délais impartis aux projets, eternel problème qui empêche l'économie nationale de fonctionner selon les critères internationaux.Mis à part le « suspens » provoqué par ces réunions lors de leur première tenue, ce nouveau « mécanisme » d'évaluation du taux d'avancement des projets de développements, n'a eu aucun effet dans le domaine du contrôle et de la comptabilité. Le plus étonnant est que le président qui tient tant à « réunions d'audition et d'évaluation », ne tient de conseil des ministres que très rarement, et ce en dépit du fait que le régime présidentiel exige la tenue de plus d'une réunion par mois, ce qui n'a pas eu lieu depuis l'arrivée de Bouteflika au pouvoir en 1999. Malgré ce manque d'empressement à convoquer un conseil des ministres qui est « l'endroit ou ce prennent toutes les décisions » qui concerne le pays, et l'annulation du conseil du gouvernement en vertu de la réforme constitutionnelle de novembre 2008, Bouteflika tient à ces consultations de ramadan comme « mécanisme » pour suivre l'avancement des projets de développements dont la réalisation ou la réception sont programmées pour le début de l'année 2014. Et ce malgré le fait que le président ait à plusieurs reprises reconnu que les ministres ne lui donnaient pas les mêmes chiffres que ceux qu'il enregistrait lors de ses visites dans les wilayas, ce qui signifie en d'autres termes que les réunions de ramadan sont à mille lieux de contrôler les résultats du travail du gouvernement, et ne parviennent qu'a résoudre certains problèmes bureaucratiques, particulièrement entre les ministères, les retards de réalisation des projets sont pour preuve les mêmes qu'avant et ce malgré les enveloppes financières allouées et la révision des couts des projets se pose toujours dans les lois de finances.