Algérie

Ces candidats aux revenus modestes !



Ces candidats aux revenus modestes !
La déclaration de patrimoine des candidats est obligatoire selon l'article 73 de la Constitution. Pour le rendez-vous électoral, chacun doit déclarer ses biens mobiliers et immobiliers et ses revenus. Le constat relevé fait que la plupart des candidats sont « pauvres ».La déclaration de patrimoine des candidats est obligatoire selon l'article 73 de la Constitution. Pour le rendez-vous électoral, chacun doit déclarer ses biens mobiliers et immobiliers et ses revenus. Le constat relevé fait que la plupart des candidats sont « pauvres ».A commencer par Ali Benflis qui a été le premier à déclarer ses biens qui se résument en trois lots de terrain d'une superficie globale de 30 hectares dans les communes de Belhacha et Fesdis à Batna. Un cabinet d'avocat et deux comptes bancaires en Algérie et un autre en devises dans une banque à Paris soldé à 15.000 euros.Pour sa part, Moussa Touati, dispose d'une maison individuelle à Douéra (Alger) et une autre à Médéa. Il dispose d'une voiture avec un compte bancaire en dinars de l'ordre de 3 millions DA et d'un autre en devises de 37.200 euros domicilié dans une banque nationale. Quant à la candidate du PT, Louisa Hanoune, ses biens, selon sa déclaration ne dépassent pas les deux appartements en Algérie et des bijoux personnels.Mais comme tout monde attendait de savoir en quantités les biens du président candidat. Bouteflika aurait selon les déclarations de patrimoine deux maisons individuelles, l'une à Sidi Fredj et une autre à la Rochelle et un autre appartement comme domicile familial à El-Biar (ex-Poirson) dans la capitale. Il possède également deux véhicules particuliers. Quant à ses avoirs, l'actuel chef de l'Etat n'a pas jugé utile de donner plus d'informations, se contentant d'affirmer n'être propriétaire d'aucun autre bien à l'intérieur du pays comme à l'étranger.Pour l'heure, ces candidats qui ont été retenus dans le cadre du Conseil constitutionnel ont la particularité de ne pas être des « riches » comme le croit la vox populi. La tendance à rendre transparent son patrimoine surtout lorsqu'il s'agit d'hommes politiques est perçue différemment au-delà de son obligation juridique. Le profil de ces candidats reste ainsi idéalisé par le fait que leurs possessions matérielles et leurs revenus soient modestes.Cela contraste réellement avec l'image qu'on a sur ces personnalités. Généralement, les traits qui grossissent ces personnages avec de fortunes accumulées grâce aux relais d'affaires dont ils disposent paraissent un argument de trop. Cependant, ces déclarations de patrimoine sont-elles vérifiables ' Les autorités ont-elles pensé à établir des enquêtes en parallèle de ces déclarations ' Ces interrogations ne trouvent pas encore de réponses.Jusque-là, aucune disposition juridique n'a été rendue publique pour ce genre d'initiatives sauf celle concernant la déclaration du patrimoine sans plus. Pourtant, des campagnes ont été lancées depuis des années par les autorités publiques pour se prémunir contre la corruption et les acquisitions douteuses de fortunes ou de biens immobiliers des personnalités pendant leur exercice. Tout un arsenal juridique bien mis en place mais qui n'est activé que par moments et selon la conjoncture.A commencer par Ali Benflis qui a été le premier à déclarer ses biens qui se résument en trois lots de terrain d'une superficie globale de 30 hectares dans les communes de Belhacha et Fesdis à Batna. Un cabinet d'avocat et deux comptes bancaires en Algérie et un autre en devises dans une banque à Paris soldé à 15.000 euros.Pour sa part, Moussa Touati, dispose d'une maison individuelle à Douéra (Alger) et une autre à Médéa. Il dispose d'une voiture avec un compte bancaire en dinars de l'ordre de 3 millions DA et d'un autre en devises de 37.200 euros domicilié dans une banque nationale. Quant à la candidate du PT, Louisa Hanoune, ses biens, selon sa déclaration ne dépassent pas les deux appartements en Algérie et des bijoux personnels.Mais comme tout monde attendait de savoir en quantités les biens du président candidat. Bouteflika aurait selon les déclarations de patrimoine deux maisons individuelles, l'une à Sidi Fredj et une autre à la Rochelle et un autre appartement comme domicile familial à El-Biar (ex-Poirson) dans la capitale. Il possède également deux véhicules particuliers. Quant à ses avoirs, l'actuel chef de l'Etat n'a pas jugé utile de donner plus d'informations, se contentant d'affirmer n'être propriétaire d'aucun autre bien à l'intérieur du pays comme à l'étranger.Pour l'heure, ces candidats qui ont été retenus dans le cadre du Conseil constitutionnel ont la particularité de ne pas être des « riches » comme le croit la vox populi. La tendance à rendre transparent son patrimoine surtout lorsqu'il s'agit d'hommes politiques est perçue différemment au-delà de son obligation juridique. Le profil de ces candidats reste ainsi idéalisé par le fait que leurs possessions matérielles et leurs revenus soient modestes.Cela contraste réellement avec l'image qu'on a sur ces personnalités. Généralement, les traits qui grossissent ces personnages avec de fortunes accumulées grâce aux relais d'affaires dont ils disposent paraissent un argument de trop. Cependant, ces déclarations de patrimoine sont-elles vérifiables ' Les autorités ont-elles pensé à établir des enquêtes en parallèle de ces déclarations ' Ces interrogations ne trouvent pas encore de réponses.Jusque-là, aucune disposition juridique n'a été rendue publique pour ce genre d'initiatives sauf celle concernant la déclaration du patrimoine sans plus. Pourtant, des campagnes ont été lancées depuis des années par les autorités publiques pour se prémunir contre la corruption et les acquisitions douteuses de fortunes ou de biens immobiliers des personnalités pendant leur exercice. Tout un arsenal juridique bien mis en place mais qui n'est activé que par moments et selon la conjoncture.




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