Algérie

Certification des produits: Une nouvelle initiative d'Algerac



? Les appels lancés, en mars, par le directeur général de l'Organisme algérien d'accréditation (Algerac), Noureddine Boudissa, à propos de la nécessité de se doter d'un réseau de laboratoires et d'organismes de contrôle agréés par l'Algerac, ont, vraisemblablement, trouvé écho positif. L'Organisme algérien d'accréditation a annoncé, hier dimanche, dans un communiqué, le lancement d'une initiative «stratégique» visant à développer des programmes de certification de produits, adaptés au besoin national. «Conscient de la constante évolution du cadre réglementaire, régissant le marché mondial et de la nécessité, aujourd'hui, pour les opérateurs exportateurs de s'adapter au contexte légal imposé par chaque pays, Algerac lance une initiative stratégique visant à développer des programmes de certification de produits adaptés au besoin national», est-il indiqué dans le communiqué. Ajoutant que «cette certification contribuera en faveur de l'insertion de l'Algérie dans son environnement mondial pour accroître ainsi ses opérateurs économiques mais aussi de veiller à garantir la qualité des produits mis en circulation et à assurer la sécurité et la santé du consommateur». L'initiative en question constitue également un outil politique régulateur de marché attestant que le produit est conforme à un ensemble de spécifications techniques contenues dans la norme internationale ISO /CEI 17065 (évaluation de la conformité - exigences pour les organismes certifiant les produits, les procédés et les services), relève la même source. A cet effet, une réunion de sensibilisation a été organisée, le 18 juillet courant, au niveau d'Algerac, au cours de laquelle un dialogue a été engagé avec plusieurs représentants d'organismes certificateurs et opérateurs économiques pour présenter les enjeux et procédures de la certification et recueillir les difficultés auxquelles font face les exportateurs. Il a été question également de tracer la voie à suivre qui permettra de développer les différents programmes de certification selon les produits à adopter, de réfléchir sur les différents soutiens financiers pouvant être mis au profit des organismes certificateurs et de sensibiliser les parties prenantes devant être impliquées dans ce projet.La sélection de produits à certifier sera déterminée en tenant compte essentiellement du potentiel de production que possède le pays, de la qualité du produit mais également du potentiel existant de la demande du marché local et extérieur, explique le communiqué. Une feuille de route a ainsi été retenue dans laquelle un plan d'action a été élaboré visant à mettre en place et développer l'ensemble des mécanismes et des critères menant à l'accréditation des organismes certificateurs pour qu'ils puissent, ainsi, délivrer au profit des producteurs et exportateurs, une attestation officielle de conformité reconnue à l'échelle internationale, précise la même source. Reste également, comme le soulignait le directeur général de l'Algerac, qu'en matière d'importation, il faut «se donner les moyens normatifs de conformité qui nous permettent de nous assurer, demain, une politique préventive au lieu qu'elle soit curative».


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