«Certes, Dieu fait ce qu’Il veut»

«Certes, Dieu fait ce qu’Il veut» L’homme n’est pas exempt des erreurs, des péchés et des manquements dans les obligations. Lorsque Dieu veut du bien à Son Serviteur, Il lui hâte le châtiment ici-bas : soit dans ses biens, sa famille, en lui-même, ou encore dans la personne auquel il est lié, car les sanctions effacent les mauvaises actions. Ainsi, il arrivera devant Dieu sans aucun péché, car les malheurs et les épreuves l’auront purifiés. Ceci est un bienfait car le châtiment d’ici-bas est plus facile à supporter que celui de l’au-delà ! Mais lorsque Dieu veut du mal à Son serviteur, Il lui accorde un délai, l’amène progressivement (vers ce qu’Il a décrété), verse sur lui les bienfaits et éloigne de lui la vengeance de telle sorte qu’il devient ingrat (que Dieu nous en préserve !) et se réjouit de façon blâmable de ce que Dieu lui a accordé comme bienfaits. Dans ce cas, il rencontrera Dieu, couvert de mauvaises actions, Qui le punira en fonction d’elles, dans l’au-delà ! «Certes l’importance de la récompense est en fonction de l’importance de l’épreuve» signifie que plus l’épreuve est importante, plus la récompense l’est également. Une épreuve facile procure une petite récompense et l’épreuve intense procure une grande récompense car Dieu -qu’Il soit exalté- est Détenteur des bienfaits envers les gens. Lorqu’Il les éprouve de façon difficile, Il leur accorde une grande récompense et quand les épreuves sont faciles, la récompense est petite. «Certes, lorsque Dieu Le Très Haut aime des gens, Il les éprouve ; celui qui accepte (l’épreuve) aura la satisfaction (de Dieu) et celui qui s’irrite aura le mécontentement (de Dieu)». Ceci est une autre bonne nouvelle pour le croyant ; lorsqu’il est éprouvé par le malheur, qu’il ne pense pas que Dieu le déteste mais plutôt que c’est un signe que Dieu l’aime. Dieu l’éprouve par les malheurs, s’il accepte, patiente et espère la récompense, il aura alors la satisfaction (de Dieu) mais s’il s’irrite, il obtiendra le mécontentement (de Dieu). Ce hadith est un encouragement à la patience, face aux malheurs, afin d’obtenir la satisfaction de Dieu, qu’Il soit exalté. Le Messager de Dieu a dit : «Â L’homme fort n’est pas celui (qui terrasse souvent ses adversaires) mais c’est celui qui se maîtrise lors de la colère. » (Boukhârî-Mouslim) La colère est une braise que le diable jette dans le cœur du fils d’Adam qui alors s’emporte, ses veines jugulaires enflent, son visage devient rouge, il prononce parfois des paroles déraisonnables et se comporte également de manière irréfléchie. Le fort n’est pas celui qui terrasse souvent ses adversaires (lors d’un combat de lutte) mais, en vérité, le fort est celui qui terrasse son âme lorsqu’elle lutte avec lui et quand il est en colère, il la contrôle et la domine. Ceci est la véritable force, une force intérieure, morale avec laquelle l’homme triomphe du diable car c’est le diable qui jette la braise dans ton cœur afin que tu te mettes en colère. Ce hadith encourage l’homme à se maîtriser lors de la colère, à ne pas se laisser aller lorsque l’on est en colère, car après, on le regrette ! Parfois, à cause de la colère, il y a divorce, les enfants ou l’épouse se font frapper etc. C’est pourquoi le Prophète a interdit au juge de prononcer un jugement entre deux personnes lorsqu’il est en colère car cette dernière l’empêche de concevoir le problème et de lui appliquer la loi prescrite dans ce cas.