Algérie

Certains partis ne sont que des « associations »



Certains partis ne sont que des « associations »
Le candidat à la présidentielle, Moussa Touati, s'est attaqué, hier, à Chlef, aux partis politiques qui soutiennent certains postulants au palais d'El Mouradia. Dans un meeting animé dans la salle de cinéma Djamel, il a qualifié ces partis politiques de simples « associations ». « Un parti politique est censé élaborer un programme au profit du peuple pour être présenté le jour des élections. Or, certains partis se contentent de soutenir d'autres candidats jouant plus le rôle d'associations que de partis politiques », a-t-il estimé. Le but de tout parti politique, selon lui, est de bâtir un Etat de droit basé sur le pouvoir du peuple. « Pour cela, il faut donner la chance à toutes les compétences, ne pas laisser le pouvoir entre les mains des mêmes personnes. C'est cela le sens de la démocratie. Permettre une alternance au pouvoir. J'appelle aussi à la limitation des mandats présidentiels à deux de manière à garantir l'égalité des chances », a appelé le candidat du FNA au 14e jour de la campagne électorale. Dans ce contexte, il a souligné que l'amendement de la Constitution en 2008 consacrant la non-limitation des mandats présidentiels « est un coup dur pour la démocratie », déclarant que l'Algérie « n'est pas un royaume ». « Les citoyens doivent se présenter aux urnes pour stopper justement ceux qui se sont accaparés le pouvoir depuis 1962 et qui veulent faire de la République une véritable monarchie. C'est à cause d'eux qu'il y a une crise entre le peuple et le pouvoir », a-t-il estimé. Touati a également abordé la situation de la femme algérienne, mettant des réserves sur la disposition obligeant la présence de 30% de femmes au sein des assemblées élues, y voyant une sorte de « ségrégation ». « Il aurait fallu laisser le champ libre à l'homme et la femme pour que les meilleurs soient élus », a-t-il souligné. Il a encore une fois exprimé l'opposition du FNA au projet de loi relatif à l'indemnisation des femmes divorcées en charge de leurs enfants. « Si je suis élu, je proposerai à la place une allocation de 10.000 DA pour chaque enfant aux familles qui ont moins de 50.000 DA de revenus par mois et ce, pour renforcer la cohésion familiale. Quant aux femmes divorcées avec des enfants à charge, elles seront prises en charge dans le cadre du code de la famille », a-t-il précisé.




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