Algérie

Certains jeunes ont réussi avec le microcrédit ANGEM



Le slogan choisi par les organisateurs du salon du microcrédit organisé par la direction de wilaya de l'agence nationale de gestion du microcrédit (Angem) du 19 au 21 mars à la maison de jeunes Azzedine Medjoubi de la nouvelle ville Ali Mendjeli, est «le microcrédit au service du développement local».
Une manifestation qui a regroupé une cinquantaine d'artisans ayant tous bénéficié d'un soutien financier de la part de l'agence de Constantine pour pouvoir réaliser leurs projets. «Nous avons rassemblé une cinquantaine de promoteurs d'activités dans les différents secteurs et créneaux et qui ont tous réussi à concrétiser leurs projets ; une façon pour nous de prouver que ce dispositif a beaucoup apporté au développement local et permis de créer des postes d'emploi durables», dira Choukri Benhadid, directeur de wilaya de l'Angem. «Notre objectif ne s'arrête plus désormais au financement des projets, mais il le dépasse à l'accompagnement de ces bénéficiaires pour la réussite de leurs opérations ; c'est aussi un message que nous adressons à tous les jeunes pour qu'ils aient confiance dans leurs capacités et qu'ils n'hésitent pas à tenter leur chance», poursuit-il.
Des exemples parmi ceux qui ont tracé leur propre voie, il y en a, comme les artisans en dinanderie, couture, tissage, décoration, poterie, sculpture sur bois, confiserie, bimbeloterie, vannerie' et aussi des plombiers, menuisiers, scénographes, photographes, apiculteurs et femmes au foyer qui activent dans la préparation de pâtes traditionnelles. Samia Filali qui a choisi le dessin et la décoration, est l'une des plus jeunes bénéficiaires de ce dispositif qui participe à ce salon. Selon le directeur de l'Angem, ce dispositif demeure très sollicité, avec une demande de plus en plus croissante. «Rien que pour l'année 2012, nous avons réussi à financer 2411 projets, ayant permis la création de 3141 postes d'emploi», notera-t-il.
Le dispositif a eu aussi le mérite de faire découvrir des talents de femmes aux mains en or, qui ne demandent qu'à être aidées. L'exemple nous a été donné par Fahima Grini Benlahreche, une dame courageuse, de la petite localité de Doghra, dans la commune de Zighoud Youcef, dont les mains manient l'argile avec dextérité, pour en faire des ustensiles en terre cuite. La clôture de la manifestation a été marquée par la présence de tous les acteurs concernés, dont la DAS, la Chambre des arts et des métiers, la direction de la formation professionnelle, le centre national du registre du commerce et les représentants des institutions bancaires associées dans les opérations de financement.
Des chèques bancaires ont été remis à de nombreux jeunes pour le lancement de leurs projets. Il se trouve parmi eux aussi des handicapés, et des diplômés des centres de formation professionnelle. Selon Nouredine Boumaza, artisan couturier et président de la commission de qualification à la Chambre d'artisanat et des métiers (CAM), cette dernière qui a signé une convention avec l'administration pénitentiaire, compte, en collaboration avec l'Angem, ouvrir l'accès à ce dispositif aux détenus pour leur faciliter leur réinsertion dans la société.


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