Céréaliculture : À la recherche de maladies cryptogénétiques

À l'instar de beaucoup de régions du pays, la capitale des Hauts Plateaux de l'ouest et non moins première wilaya céréalière par excellence a vu s'abattre sur ses champs d'énormes quantités de pluies bien que bienfaitrices en ce mois de mai exceptionnel mais fait craindre l'apparition de maladies cryptogénétiques et d'éventuelles conséquences induites par la grêle. Les fourrages déjà abattus dépérissent mais globalement l'espoir reste permis pour tabler sur une récolte de 2,5 à  3 millions de quintaux, toutes espèces confondues.
Actuellement, fait savoir une source responsable, «les grains sont pâteux et laiteux et restent loin des risques que certains véhiculent à  tort». Les pluies salvatrices restent tout aussi bénéfiques pour les vastes régions steppiques et permettent la régénération du couvert végétal à  un moment crucial où l'on en est arrivé à  se battre pour faire paître ses bêtes. Au niveau de la DSA et pour parer à  d'éventuels risques, «des brigades de la protection des végétaux ont été dépêchées sur le terrain et voir sur place et intervenir le cas échéant en cas d'apparition de maladies cryptogénétiques», dira M.Abdelkader Mouci. Tiaret a pour rappel mis en place «42 points de collecte et mobilisé 900 moissonneuses-batteuses avant l'entame de la campagne le 15 juin prochain».