Centres spécialisés de rééducation Plaidoyer pour une réforme

550 harraga ont été pris en charge depuis 2003 par le ministère del'Emploi et de la Solidarité afin qu'ils soient intégrés dans la vie active.Ould Abbas indique qu'ils sont revenus de Belgique, de France, d'Espagne etd'Italie dans des conditions épouvantables.  Le phénomène de l'émigration clandestine inquiète de plus en plus,vu son ampleur grandissante. En s'exprimant devant 250 participants à larencontre nationale sur la prise en charge des jeunes en danger moral, leministre a rassuré que encadreurs et enseignants des centres spécialisés derééducation et de protection de la jeunesse seront «stabilisés». Ould Abbassouligne qu'il est impératif d'offrir toutes les conditions pour une meilleureréinsertion, alors qu'il faut actualiser l'arsenal juridique qui date desannées 70. L'on prévoit aussi, à l'issue de ces travaux, qui se tiennentjusqu'à aujourd'hui, d'établir un guide pour uniformiser l'approched'enseignement dans ce genre d'établissements.  Ould Abbas indiquera aussi que notre pays ne disposait que d'unseul centre à l'indépendance; aujourd'hui, il existe 90 établissements entrecentres spécialisés de rééducation et centres spécialisés de protection de lajeunesse. En 2009, ils seront 130 centres dans les deux catégories.