Algérie

Centre-ville: Une tentative de construction illicite avortée



Une construction illicite en cours de réalisation située à la rue Boussi Djillali, dans le quartier de Miramar a été démolie, jeudi, par les services techniques de la Délégation communale El Emir, en collaboration avec les agents de la police de l'Urbanisme et de la Protection de l'environnement. Les murs en parpaings ont été érigés sur le trottoir qui longe une cité du centre-ville, un véritable point noir et une atteinte aux lois de l'urbanisme. Les services techniques dépêchés sur place avec les services de la PUPE ont procédé à la démolition de cette construction illicite et des mesures ont été prises à l'encontre des contrevenants. Ainsi et pour stopper un tel phénomène, un appel a été lancé aux citoyens pour dénoncer toute transgression ou dépassement qui porte atteinte à l'urbanisme. Ces pratiques ont poussé certains attirés par le gain facile à marchander dans les espaces communs à l'exemple des terrasses qui sont vendues à des personnes de l'intérieur ou de l'extérieur d'Oran et même des individus se trouvant en situation irrégulière en Algérie, ont indiqué, des sources responsables précisant que toutes les mesures seront prises à l'encontre des spéculateurs. En effet, ce phénomène n'est pas nouveau puisque plusieurs tentatives de squat d'espaces publics ont été déjouées, ces dernières années, au centre-ville par les services de la Délégation communale El Emir. Il y a lieu de rappeler l'opération de démolition qui a visé un mur en parpaings érigé à la rue Serrar Mohamed, dans le quartier de Saint Pierre, non loin de l'ancien siège de la 17ème Sûreté urbaine. Une seconde opération avait aussi été menée au niveau du passage Clausel, à la rue Khemisti, où les agents de la délégation suscitée, en collaboration avec les services de la police de l'Urbanisme sont intervenus pour démolir une clôture en parpaings au niveau de ce passage.Au centre-ville, et selon un bilan dressé en 2021, plus d'une vingtaine de constructions illicites et d'extensions anarchiques ont été démolies, en une année. Outre ces démolitions, les services de la Délégation communale d'El Emir avaient avorté, durant la même année, une vingtaine de tentatives de squat de bâtisses et d'immeubles dont les occupants ont été relogés dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire.
Un véritable casse-tête pour les responsables locaux car les squatteurs n'hésitent pas à démolir le mur installé par l'APC d'Oran pour empêcher tout squat. Depuis, les contrôles se sont intensifiés et les sorties se sont multipliées sur le terrain afin d'empêcher toute transgression.


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