Algérie

Centre universitaire Mustapha Stambouli de Mascara



Colloque international sur le «Phénomène religieux» L’institut des Sciences sociales et humaines du Centre universitaire Mustapha Stambouli de Mascara, organise depuis lundi dernier le premier colloque international sur le «Phénomène Religieux: Nouvelles lectures des sciences sociales et humaines» et dont la clôture est programmée pour aujourd’hui. Trente-deux communications ont été inscrites dans ces premières assises, durant ces trois jours et animées par des professeurs et chercheurs universitaires algériens et étrangers venant de Suisse, Belgique, France et Tunisie.Selon monsieur Taïbi Ghomari, directeur de l’Institut des sciences sociales et humaines ce rendez-vous international a pour but de proposer un débat pour la compréhension du phénomène religieux pour contenir l’extrémisme, la violence et le fanatisme ainsi que l’utilisation de la religion à des fins mercantiles tel que le charlatanisme... Tout en insistant que la connaissance de la religion aide à traiter pas mal de problèmes que vivent plusieurs sociétés tant sur le plan politique qu’économique et social, comme elle éloigne la tendance à la violence utilisée sous l’étiquette religieuse en milieu juvénile. Monsieur Taïbi Ghomari a ajouté que les préparatifs de ce colloque se sont engagés depuis mai 2007. Pour élaborer la problématique, les initiateurs de ce colloque ont lancé une large consultation auprès d’universités étrangères en Tunisie, au Maroc et en Egypte. La problématique posée sur «Le phénomène religieux» se préoccupe d’étudier la question à travers la science en sociologie, en philosophie, en histoire et en psychologie, tout en réservant une partie pour des communications théoriques et une autre partie pour analyser le phénomène religieux en tant que phénomène social, et renouveler ainsi le rôle de la religion dans la formation de l’Etat et sa disparition. D’une autre part, le docteur Taïbi Ghomari a rappelé que ce colloque devait toucher toutes les religions d’une façon générale, sauf que tous les résumés reçus par les organisateurs ne se sont basés que sur l’Islam, y compris, bien sûr, ceux des professeurs étrangers; à l’exception faite d’un professeur Suisse qui a présenté un exposé ayant pour thème «La comparaison dans l’enseignement des religions». Taïbi Ghomari a ajouté que le comité d’organisation a reçu 350 résumés et n’ont été retenues pour ce colloque, seulement 42 communications, avec 32 conférenciers dont la majorité viennent d’universités algériennes et les autres sont venus du Maroc, de la Tunisie et du Soudan afin d’exposer leurs communications. Pour l’intérêt général, les organisateurs ont insisté pour que les 43 communications soient publiées sur la revue «El Mawakif» que l’Institut des sciences sociales et humaines du centre universitaire de Mascara édite. Pour ce numéro, c’est l’Agence nationale de développement des recherches scientifiques qui a été chargée de son impression et sa publication. Dans la matinée du lundi, les travaux du colloque international se sont ouverts par l’intervention du docteur Hamana Boukhari de l’Institut de philosophie de l’université d’Oran, qui a parlé dans sa communication de «La religion au 21e siècle». Rappelons que c’est sous le patronage du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique que ce colloque s’est tenu. A. Aouimeur


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