CENTRE UNIVERSITAIRE DE MILA Déjà des étudiants en master !

Il y a à peine 4 ans, Mila ne figurait même pas sur la carte universitaire ! En 2006, le site, où est érigé actuellement ce joyau architectural qu'est le centre universitaire et toutes ses dépendances (cités universitaires, restos etc.), n'était qu'un vaste champ de blé !
En octobre 2008, le centre a accueilli ses premiers étudiants et en juin 2011, il a vécu ses premiers moments mémorables avec la sortie de la première promotion (près de 300 étudiants). Avec cette rentrée 2011/2012, il enregistre un autre évènement d'importance, à savoir l'ouverture du master dans cinq filières. Entouré de ses plus proches collaborateurs, le Pr Ali Boukaroura, directeur du centre, a tenu, ce mardi, une conférence de presse lors de laquelle il a donné toutes les informations relatives à la jeune institution qu'il gère depuis son ouverture. Ainsi, l'année universitaire 2011-2012, qui a démarré le 15 septembre dernier, a vu l'inscription de 5 700 étudiants dont 2 600 nouveaux, un chiffre qui représente près de 40% d'admis au baccalauréat de la wilaya ; pour une capacité d'accueil de 6 000 étudiants, encadrés par 120 enseignants permanents et 70 autres en voie de recrutement (nouveaux postes budgétaires). Le centre fonctionne actuellement avec 3 instituts et 5 filières et compte en ouvrir, prochainement, d'autres, telles que l'hydraulique et l'agriculture, spécifiques à la région. Le centre a ouvert, cette année, le master dans 5 filières, à savoir mathématiques appliquées 30 postes, informatique 30 postes, langues 40, littérature arabe 65 postes et sciences économiques, également, 65 postes. A signaler que 5 postes pédagogiques dans chaque filière sont réservés au recrutement externe, alors que tous les autres postes sont réservés au produit de la formation du centre, selon M. Boukaroura. Dans la recherche scientifique, le centre de Mila a proposé 2 dossiers de création de laboratoires, qui sont toujours à l'étude au niveau du ministère de tutelle. Le centre dispose actuellement de 2 cités universitaires de 2 000 lits chacune (une pour les garçons et une autre pour les filles), seulement la répartition est déséquilibrée dans la mesure où les cités accueillent 2 100 filles contre seulement 700 garçons, d'où l'affectation de 3 pavillons garçons pour les filles. Sur place, on a remarqué une queue interminable dans le resto pour le dîner, l'explication donnée par les responsables en place était que la réception du deuxième resto a connu un léger retard, ce qui sera réglé bientôt.