Algérie

Centre national des documents biométriques : Bientôt 600 autres appareils



Centre national des documents biométriques : Bientôt 600 autres appareils
Photo : Makine F. M. Dahou Ould Kablia ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales s'est livré hier au jeux des questions réponses des journalistes en marge de la séance plénière concernant la présentation et l'examen de la Loi de finances 2011. Au sujet des parkings illicites,  le ministre reconnaît que son département n'a pas la prétention de les éradiquer définitivement mais «d'absorber ce phénomène». «Â On n'a aucunement l'intention d'entrer dans une guerre déclarée contre le peuple. Notre but c'est  d'apporter des corrections graduelles pour régulariser ces lieux en collaboration avec les assemblées élues et les services de sécurité», a-t-il déclaré.En réponse à  une question ayant trait aux documents exigés pour la constitution du passeport biométrique, le ministre affirme qu'ils sont disponibles et l'opération se poursuit loin de toutes contraintes. Dans ce sillage, il annonce la mise en activité du centre national de la carte et du passeport biométriques, fonctionnant actuellement  avec plus de  60 appareils d'enregistrement des empreintes et des photos qui ont été déjà mis en service en attendant l'acquisition de 600 autres appareils. A propos des lacunes que rencontre le citoyen pour l'obtention de ces documents justement,  le ministre a indiqué que si cela «marche mal pour certains c'est parce qu'ils  sont pressés, alors qu'une solution idoine a été trouvée puisque  ces personnes ne sont pas toutes obligées d'avoir maintenant le passeport biométrique, étant donné qu'on leur délivre des passeports ordinaires selon l'ancienne formule pour une période de deux années. L'Algérie a-t-elle obtenu un délai supplémentaire pour l'entrée en vigueur du passeport biométrique ' Le ministre répond : «Il  doit àªtre établi avant novembre 2015. On a largement le temps».Interrogé sur la possibilité de fournir des armes aux citoyens pour se défendre, Dahou Ould Kablia fait savoir que la remise des armes ne dépend pas du ministère de l'Intérieur. Celui-ci sera chargé de l'application d'une décision  du ministère de la Défense nationale, en charge aussi de  connaître l'origine de cette reprise des armes. Et d'ajouter : «Il y a des régions où l'insécurité est réelle et où des gens souhaitent et sollicitent  des armes pour combattre le terrorisme.  à ces gens nous redonnerons les armes». «LES CRIMES COLONIAUX NE PEUVENT àŠTRE DÉNONCÉS QUE MORALEMENT»A une question sur ses déclarations à  propos de  la proposition de loi concernant la criminalisation du colonialisme, il dira :  «Oui, j'ai dis que la loi sur la criminalisation du colonialisme ne repose pas sur un fondement juridique. Le fondement juridique d'une loi se construit à  partir des dispositions générales d'un code pénal. Dans notre code il n'y a pas tous les faits et gestes qui sont justiciables d'une procédure de poursuite et d'examen.Les actes doivent àªtre désignés dans le code pénal  ainsi que les sanctions qui doivent àªtre aussi précisées et les personnes physiques qui sont concernées et citées à  comparaître. De plus, notre code pénal et postérieur à  la période considérée», justifie-t-il en rappelant à  ce titre qu'il n'existe pas d'effet rétroactif pour l'application d'une loi. Cependant sur le plan politique, enchaîne Ould Kablia, «je partage totalement le fait que le colonialisme français et l'armée française ou l'Etat français, ont commis des actes abominables. Ces choses-là sont dénoncées et ne peuvent àªtre condamnées que d'une manière morale. Cela se fait depuis la guerre de Libération et même après l'indépendance par des dizaines d'institutions et d'associations même françaises. Ces dernières demandent à  ce que la France reconnaisse ces crimes et fasse acte de repentance et demande également des excuses».  Tel est l'objectif qu'il faut atteindre, selon le ministre qui admet que  politiquement  ce qui n'a pas pu àªtre fait pendant 40 ans ne peut àªtre accompli aujourd'hui.  «Au titre du pénal, on ne peut pas le faire 50 ans après l'indépendance», tente-t-il de convaincre. Toutefois, il a estimé que ce projet de criminalisation du colonialisme constitue  une carte qui est entre nos mains pour dire à  la partie française qu'elle a  une repentance à  faire et des excuses à  présenter au peuple algérien.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)