A l’hôpital Ibn Rochd de Annaba, les transplantations de reins et les poses de fistules continuent d’entretenir l’espoir pour les malades.
Depuis juillet 2015 — date de la relance de cette activité sensible — et jusqu’à aujourd’hui, des dizaines de malades ont été soulagés d’une contrainte plus que handicapante.
En effet, ces personnes subissent pas moins de trois séances d’hémodialyse, de quatre heures chacune, par semaine. Et si pour les insuffisants rénaux qui disposent d’un donneur compatible, la greffe rénale résout définitivement leur problème, pour ceux qui n’en disposent pas, la pose d’une fistule dans le bras leur évite, un tant soit peu, l’incommodité de la dialyse.
Au chevet de ces malades, une équipe locale pluridisciplinaire est présente en permanence, et chacun assure avec brio une mission relevant de sa spécialité. A sa tête, on trouve le Pr Atik Ahcène, chef de service de néphro-hémodialyse-transplantation. Sa mission est très sensible. Il s’agit de préparer, minutieusement, les malades candidats pour subir la greffe rénale, sans oublier ceux qui sont en attente d’une pose de fistule.
«C’est un travail de longue haleine, où tous les détails sont pris en considération. La préparation passe par plusieurs stades et concerne au même titre le donneur et le récepteur du rein. En somme, nous sommes ici pour assurer cette mission et soulager dans la mesure du possible tous nos malades», estime le même professeur.
Et de préciser: «A ce rythme, le CHU de Annaba honorera son engagement, devant le ministre de la Santé, d’assurer avant la fin de 2016, 40 interventions similaires, sinon plus. Nous avons commencé avec une cadence de deux greffes et voilà que le rythme passe au double, dont les quatre prochaines sont d’ores et déjà programmées.»
De leur côté, les adhérents à l’association SAFA des malades hémodialysés de la wilaya de Annaba apprécient grandement l’évolution de leur prise en charge assurée par ce professeur.
Rappelons qu’ils sont plusieurs centaines d’hémodialysés à Annaba, dont la majorité sont des démunis ou ayant un faible revenu, à attendre leur tour pour subir une greffe rénale, sinon se contenter d’une pose de fistule en espérant un éventuel don de rein d’un proche.
Photo: Au chevet de ces malades, une équipe locale pluridisciplinaire
Gaidi Mohamed Faouzi
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Posté Le : 28/04/2016
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: El Watan ; texte: Gaidi Mohamed Faouzi
Source : elwatan.com du jeudi 28 avril 2016