Un workshop international sur les gaz de schiste dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) se tiendra les 27 et 28 février en cours au Centre des conventions d'Oran (CCO). Quelque 200 représentants de sociétés internationales, de groupes pétroliers et d'experts internationaux prendront part à cette rencontre organisée par l'Association algérienne de l'industrie du gaz et l'Union internationale de l'industrie gazière.La piste du gaz de schiste algérien est devenue un recours beaucoup plus pressant lorsque se confirmaient l'année dernière des inquiétudes sur la capacité du gisement gazier géant de Hassi R'mel de maintenir son plateau de production de 80 milliards de mètres cubes par an, dans la durée prévue. Les responsables de la Sonatrach avaient annoncé qu'une expérience pilote d'exploration des gisements de gaz de schiste sera lancée début 2012 au Sud. Des compagnies étrangères spécialisées seront désignées pour cette mission qui nécessite des techniques modernes. Le recours aux nouvelles technologies en matière d'exploration constitue un atout pour accroître les capacités de production d'hydrocarbures et élargir les possibilités d'exploration, notamment dans le nord du pays.
L'enjeu est grand et ouvre de nouvelles opportunités dans la perspective d'une baisse de réserves de gaz naturel. Le ministère de l'Energie et des Mines étudie d'ailleurs le lancement d'un programme d'exploitation des gisements de gaz non conventionnels. Des cadres de Sonatrach suivent déjà des formations sur les techniques d'extraction de gaz non conventionnel.
Mais Sonatrach n'est pas la seule dans cette course. La compagnie française Total porte un intérêt particulier à ces gisements. Selon le ministère de l'Energie et des Mines, les réserves algériennes de gaz de schiste seraient sept fois supérieures aux réserves de gaz conventionnel, qui sont, elles, de 4.500 milliards de mètres cubes.
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Posté Le : 26/02/2012
Posté par : archives
Ecrit par : S M
Source : www.lequotidien-oran.com