815 donneurs enregistrés en 11 jours
Selon les déclarations du chef de service du centre de transfusion sanguine qui déclare qu’au courant de ces dix jours de ramadan, leur service a enregistré 815 donneurs de sang.
Parmi ces derniers, 573 se sont dirigés vers le CTS pour faire don de leur sang en ce mois de piété. Alors qu’au niveau du camion destiné à la transfusion qui est stationné au centre ville et plus exactement au niveau de la place des Victoires, on comptera, dira toujours ce même responsable, 242 personnes qui ont jugé utile de faire don de leur sang. «D’un autre côté, affirmera également ce responsable, ce sont 71 personnes qui se sont dirigées vers l’association Ezzouhour pour faire don de leur sang». Tout comme il précisera aussi que, par rapport à l’année passée, on a eu à constater qu’au courant de cette année, les citoyens ont été plus nombreux à aller vers cet élan de solidarité. Par ailleurs et concernant le nombre de personne se présentant au niveau du centre ou des camions prévus à cet effet, il est moins élevé le jour par rapport au soir. En effet, c’est après la rupture du jeûne que les donneurs se font plus nombreux. «Le don du sang, expliquera ce chef de service, est un geste plus que noble, vous n’êtes pas sans ignorer que ce geste qui peut paraître des plus anodins, peut venir en aide à plusieurs personnes qui se trouvent dans un état très grave. Donner un peu de son sang, même pendant le jeûne, n’est d’aucune conséquence fâcheuse pour le citoyen. Bien au contraire, ce geste contribue à sauver bien des vies». Pendant ce mois sacré, les malades ne manquent pas et une urgence ne sait pas attendre. D’un autre côté, ce don permet aux donneurs de bénéficier d’un bilan complet de même qu’une sérologie approfondie. En effet, le donneur bénéficie d’un test de dépistage de plusieurs maladies dont l’hépatite B et C ainsi que le Sida et cela dans l’anonymat le plus complet. Ainsi, ces dons sont à double-revers, ils permettent de sauver des vies humaines, comme ils sont à l’origine de dépistage des maladies graves et d’une prise en charge des malades. Un sidéen ne peut savoir qu’il est porteur du virus HIV qu’après une sérologie. Même si aucun traitement curatif n’a encore été mis au point, la prise en charge médicale permettant de retarder la déclaration de la maladie a connu un net avancement. Et quand on déclare que le don du sang permet de sauver des vies, elles le sont et pour le donneur ainsi que le receveur.
Â
H.Y.
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Posté Le : 13/09/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com