Algérie

Centre de santé de Hassi Bounif


Une pénurie d’eau à l’origine de la fermeture A Hassi Bounif, le secteur de la santé continue à subir les aléas de l’incompétence et du peu de cas que ce font certains de la santé des citoyens. En dépit du besoin pressant qu’a la population à une meilleure prise en charge sur le plan sanitaire, le lancement des travaux d’une polyclinique traîne en longueur, plongeant les citoyens, notamment les malades dans le désarroi et l’inquiétude. Ainsi, prévus en août dernier, les travaux, au cours desquels le centre de santé de cette localité devait être retapé et agrandi par la réalisation de nouveaux services, à l’exemple des urgences et d’un laboratoire pour les analyses médicales et la radio, ne semblent pas intéresser outre mesure les responsables locaux.De la sorte, la polyclinique qui devait être mise en service en janvier 2008 ne sera pas prête et il faudra encore attendre avant que ce vœu ne prenne corps. D’autre part, selon nos interlocuteurs, l’actuel centre de santé n’étant pas fonctionnel, les lieux ne conviennent pas à recevoir la polyclinique projetée en raison de l’exiguïté des lieux et de la nature des escaliers qui constituent un autre handicap pour les malades, notamment les cardiaques. Selon diverses sources, le choix porté sur le centre pour recevoir la construction de la polyclinique est provisoire et durera le temps de trouver un nouveau site. Le choix, assure-t-on, s’était d’abord porté sur la salle de soins de haï Khaled Ibn El-Walid, elle-même fermée depuis de longues années avant que la direction de la santé ne l’abandonne pour son éloignement de la municipalité et son isolement. On apprend aussi que les autorités locales ont refusé de céder l’espace mitoyen au centre de santé, une aire de plus de 500 m2, qui devait répondre au besoin d’extension de la clinique. Pour justifier leur opposition, elles ont argué que cela risquait de porter atteinte à l’esthétique des lieux d’où leur préférence d’y aménager une place publique. Plus grave encore, en plus de ces difficultés, le centre de santé n’a pas été approvisionné en eau par les autorités locales depuis un mois, assure-t-on. A l’origine de cette carence, on argue que la motopompe est tombée en panne. Enfin, face à ces innombrables problèmes, le service de chirurgie dentaire a été, lui aussi, fermé pendant plus d’un mois. Pour pallier ces déficits, nos interlocuteurs confient qu’ils ont dû payer l’eau ou en ramener des bains des alentours afin d’assurer le service minimum. S’agissant de l’hygiène au niveau du centre de santé, c’est un autre problème, surtout que l’eau y est absente. Au vu de cette pénible situation, nos sources accablent les autorités locales auxquelles elles reprochent de ne prendre aucun soin de leurs administrés, notamment sur le plan de la santé. Au fait, qu’attend-on pour réparer la motopompe ? Khadra A.
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