Inauguré en grande pompe en 2015, le Centre de regroupement des élites nationales de Souidania (Alger) n'est pas doté d'un restaurant. Cette lamentable situation qui perdure a poussé certaines fédérations sportives à tourner le dos au centre de Soudania.En fait, ce n'est pas l'unique raison de ce boycott. L'absence d'un restaurant au niveau de ce centre flambant neuf a exacerbé les directeurs qui sont passés par là, ainsi que les athlètes.
Lors de la récente visite du ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, le directeur du centre, Kamal Kissarli, a été relevé de ses fonctions, non pour un problème de détournement ou de moralité, mais tout simplement du fait que le ministre lui reproche le retard pris par un traiteur privé qui a servi, ce jour-là, les150 repas destinés aux jeunes athlètes et aux accompagnateurs de la délégation d'Ould Ali. Pour rappel, le centre avait accueilli des jeunes lutteurs, des nageurs et des basketteurs dont le stage était organisé par le MJS.
En quoi la responsabilité du directeur du centre est-elle engagée dans la mesure où c'est un autre organisme qui a été chargé des menus préparés et livrés par un traiteur ' Le MJS aurait pu éviter de tels errements en lançant tout simplement une restauration saine et contrôlée par les médecins. Selon des sources, le directeur, qui a géré durant huit mois le centre dans les mauvaises conditions, n'est qu'un bouc émissaire tout désigné.
Après la fin de mission de Kissarli, c'est la directrice du Centre régional sportif et de préparation de Chlef qui a été désignée à sa place comme intérimaire.
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Posté Le : 04/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Chafik Boukabes
Source : www.elwatan.com