Algérie - A la une

Centre de lutte contre le cancer de Blida : la prise en charge décriée Blida : les autres articles



Centre de lutte contre le cancer de Blida : la prise en charge décriée                                    Blida : les autres articles
Le nombre des cancéreux ne cesse d'augmenter. Les moyens de prise en charge restent en deçà des attentes des patients.
Le Centre de lutte contre le cancer, à l'hôpital Frantz Fanon de Blida, reçoit chaque jour des centaines de personnes atteintes de cette maladie grave, en provenance des différentes régions du pays. Des ambulances immatriculées des quatre coins de l'Algérie déversent quotidiennement des patients, qui pour une consultation, qui pour un simple suivi médical, qui pour une chimiothérapie ou une radiothérapie.
Une foule de personnes prenant leur mal en patience, le visage grave, l'air triste, hante ces lieux où le temps semble s'écouler au ralenti. Dans les salles d'attente toujours bondées, règne un silence empreint de peur, de résignation et d'angoisse du diagnostic du professeur de service. Les médecins sont dépassés par le nombre croissant de malades atteints du cancer : plus de quarante-cinq mille nouveaux cas chaque année à l'échelle nationale, apprend-on. Les infirmiers se démènent comme ils peuvent face à cette augmentation de nombre des cancereux.
Favoritisme au Centre
Les patients, eux, n'ont que leur patience pour se consoler. La prise en charge laisserait à désirer : «On nous parque dans les salles d'attente et on fait passer qui on veut, sans respecter le tour de rôle ! Ce n'est pas celui qui est venu plus tôt que les autres qui entre chez le médecin en premier, mais celui qui connaît quelqu'un à l'hôpital», dit à qui veut l'entendre un malade qui semble à bout de nerfs. «Je suis ici depuis sept heures du matin, cela fait cinq heures que j'attends mon tour ! Certains sont passés directement sans
attendre ! Il ne doit pas y avoir de priorité devant la mort !».
La majorité des malades semble du même avis. Y a-t-il vraiment du favoritisme dans ce service, ou est-ce là que l'impatience de personnes éprouvées par cette maudite maladie qui les ronge ' Une malade de Biskra dénonce : «Hier, j'ai passé toute la journée dans la salle d'attente pour mon traitement, en vain. Aujourd'hui, il m'a fallu dix heures de patience (depuis cinq heures du matin !) pour pouvoir enfin être reçue par le médecin. Dix longues heures, sans boire ni manger, à voir défiler devant moi des personnes privilégiées, dispensées d'attente ! C'est honteux ! Le cancer ne tue pas, l'indifférence si ! On a l'impression d'être
invisibles !».
Et d'ajouter : «La médecine est gratuite chez nous, c'est vrai, mais la prise en charge est lamentable. Depuis février dernier, date à laquelle mon cancer a été diagnostiqué, j'ai dépensé vingt briques uniquement en déplacements, analyses et tout ce qui s'ensuit ! L'Etat doit se pencher sur la question : chaque région doit avoir son centre de lutte contre le cancer. Les malades n'en peuvent plus. Heureusement qu'il y a l'association Nassima qui essaie tant bien que mal de compenser ce manque de moyens !».
La contribution du mouvement associatif
Nous nous déplaçons aux locaux de l'association Nassima situés à quelques dizaines de mètres de l'hôpital Frantz Fanon, (pour faciliter le déplacement des malades). L'adage qui dit «Petite est notre maison, mais grand est notre c'ur» semble s'appliquer à la perfection à ce groupe de bénévoles, qui passent leur temps à rendre moins pénible cette maladie du siècle. C'est un petit appartement exigu situé au rez-de-chaussée d'un bâtiment, mais la chaleur humaine qui y règne réchauffe le c'ur.
Les jeunes femmes rencontrées sur les lieux semblent investies d'une «mission divine». Elles parlent des patientes qu'elles encadrent et qu'elles assistent comme des membres de leur propre famille.


tl faut trouver une solution, un centre de lutte contre le cancer chaque région... pour cesser la souffrance des malades, des personnels, et surtout les citoyen... parce que à cause de sa, on trouve la circulation dehors de l’hôpital, il faut 1 heure pour sortir de l’hôpital, et quand augmente la quantité des malades surement y a diminution qualité de soins etc.... donc on demande un centre chaque région et merci.
Neumenro - domaine de santé - Blida, Algérie

30/11/2012 - 47695

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)