Algérie - Ahnif

Centre d'hémodialyse de Bouira : Des déchets médicaux à ciel ouvert à Ahnif



Centre d'hémodialyse de Bouira : Des déchets médicaux à ciel ouvert à Ahnif

Plusieurs familles riveraines au centre d’hémodialyse d’Ahnif, relevant de l’EPH de M’chédallah, ne cessent d’interpeller les responsables sur l’accumulation des déchets près du portail principal du centre.

Une situation devenue intenable surtout pour la famille Alem dont les habitations jouxtent le centre.

En effet, les odeurs qui se dégagent depuis cette décharge à ciel ouvert et dont les déchets sont constitués essentiellement de pochettes des dialysés sont insupportables.

Mercredi dernier, lors de notre déplacement sur les lieux, nous avons constaté de visu l’existence de cette décharge avec un bac à ordures plein et un amas de pochettes puantes déposées à côté de ce bac à ciel ouvert.

Un des Alem, que nous avons retrouvé sur les lieux, nous dira : «Vous voyez, pendant la nuit, c’est pire : l’odeur qui se dégage de l’intérieur de ce bac rempli de déchets et qui n’a pas été vidé depuis des semaines est insupportable. La seule solution pour en finir avec ces odeurs et cette situation est d'enlever carrément ce bac.»

Juste à côté, un autre habitant retrouvé sur les lieux nous montrera une piqure de moustique au niveau de son bras qui s’est enflé.

«Une infection due aux piqures des moustiques qui prolifèrent dans cet endroit», dira notre interlocuteur qui rappelle les démarches vaines qu’il avait entreprises auprès des responsables de l’EPH de M’chédallah pour l’incinération totale de ces déchets à temps.

En effet, un agent rencontré sur lieux nous dira que l’incinération des déchets se fait mais en petites quantités, c’est ce qui a provoqué leur accumulation.

«Vous savez, il faut carrément enlever ce bac à ordures. Comme cela, les responsables de l’EPH seront obligés de programmer quotidiennement un camion pour le transport de ces pochettes vers le centre d’incinération », nous dira un autre jeune de la famille Alem.

En somme, les familles riveraines en appellent au sens civique des responsables du secteur afin d’en finir avec cette situation qui menace leur santé au quotidien.

Y. Y.




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