Centre d’enfouissement technique d’El-Ançor

La superficie retenue est insuffisante La réalisation du centre d’enfouissement technique que doit accueillir la localité d’El Ançor, semble avoir du mal à trouver l’écho favorable dont a besoin tout projet d’une utilité publique, surtout que toutes les étapes administratives et réglementaires ont été respectées et accomplies. On apprend que les deux derniers obstacles signalés sont en voie d’être définitivement réglés. Ils concernent, en premier lieu et d’un point de vue technique, la superficie du terrain jugée insuffisante pour la quantité importante de déchets prévue provenant des 10 communes avoisinantes, puisque sur les 20 hectares attribués, un autre terrain d’une surface de 5 hectares est en cours d’attribution, ceci en étroite relation avec les services de la wilaya et d’une commission composée des services techniques de la commune, du président de l’APC d’El Ançor ainsi que du chef de daïra d’Aïn El-Türck. Il faut également signaler que le terrain déjà attribué répond parfaitement aux normes requises pour un tel projet, à savoir l’imperméabilité du sol et l’absence de nappe phréatique. Pour ce qui est du second obstacle, il concerne les préoccupations du président de l’APC d’El Ançor, relatives au passage des camions de déversement des déchets qui traverseraient l’agglomération. Là aussi, une solution se dessine en la réalisation d’une voie d’évitement qui contournerait la localité. De la sorte, les travaux de réalisation de ce centre d’enfouissement technique, dont le coût est estimé à 400 millions de dinars, pourraient être lancés. En parallèle, deux centres d’enfouissement technique, tout aussi importants, sont au stade du lancement et ils concernent la Plâtrière de Hassi Bounif qui regroupe 5 communes. Ce CET bénéficiera, entre autres, de 2 déchèteries et de 2 stations de transfert, sachant que le bureau d’études tunisien, Studies international, déjà sur site, espère voir lever quelques réserves lors de l’étude complémentaire, pour entamer définitivement la réalisation. Le troisième centre technique est celui d’Arzew dont les études ficelées et inscrites au budget de 2007 n’attendent que quelques formalités administratives pour passer à l’étape de la réalisation.