Centre culturel Ibn Tachfine d’Oran

Inauguration ce soir d’un cycle de rencontres littéraires La réouverture, durant ce mois de ramadhan, de nouveaux espaces qui sont demeurés longtemps cadenassés, aura incontestablement apporté une lueur d’espoir pour l’expression culturelle dans une ville qui s’est laissée gagner par la morosité. Après la réhabilitation des salles de spectacles Es-Saâda et El Feth et leur destination, respectivement pour les soirées musicales et les représentations théâtrales, la réouverture, après une longue fermeture pour sa restauration, du conservatoire municipal Ahmed Wahby pour abriter les concerts de musique classique algérienne ou universelle, c’est au tour du centre culturel Ibn Tachfine de s’ouvrir aux rencontres littéraires et soirées poétiques et renouer ainsi avec sa véritable vocation. Dans cette optique, le centre culturel Ibn Tachfine abritera donc, à partir de ce soir, un cycle de rencontres culturelles de haute facture prévu dans le cadre du programme spécial d’animation culturelle pour le mois de ramadhan élaboré par l’Office communal de la culture et des arts. Selon le chef de la division culturelle de l’APC d’Oran, qui promet au passage de faire de ce cycle de rencontres une activité pérenne du centre culturel, c’est à l’écrivain Bouziane Benachour que reviendra l’honneur d’inaugurer ce cycle en animant, ce soir à 22 heures, une première conférence sur son parcours littéraire sur le thème: «Une expérience, trois écritures». Même si le programme des rencontres culturelles du mois n’a pas encore été définitivement arrêté, l’agenda inclut d’autres hommes de lettres de la ville, qui seront appelés, dans les prochains jours, à présenter des communications et animer des débats. Il s’agit, entre autres, du chroniqueur et écrivain Kamel Daoud, qui viendra donner lecture de deux des quatre nouvelles qui constituent l’essentiel de son dernier ouvrage «L’Arabe et le vaste pays de O», couronné du Prix de la fondation Mohamed Dib 2008, l’écrivain Fatima Bakhaï, qui devra intervenir sur la relation de son œuvre avec la ville d’Oran, le poète Mohamed Sehaba qui animera vraisemblablement une soirée poétique et le critique Mohamed Daoud qui fera un état des lieux de la lecture à Oran. G. Morad