Algérie

Centrafrique



Centrafrique
La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, s'est alarmée jeudi de "l'escalade de la violence" ces derniers jours en Centrafrique, et a appelé la communauté internationale à "agir rapidement"."Je suis alarmée par la détérioration de la situation à Bangui et l'escalade de la violence depuis le 22 mars", a indiqué Mme Ashton dans un communiqué sur "la situation extrêmement grave" dans le pays africain. "Les attaques" contre des civils "sont inacceptables", a-t-elle ajouté, en se déclarant particulièrement préoccupée par "la vulnérabilité des minorités qui sont victimes d'actes de représailles"."L'action combinée de la force africaine Misca et de l'opération française Sangaris est essentielle pour réduire la tension et rétablir l'ordre public dans les meilleurs délais", a poursuivi Mme Ashton. "Les attaques les visant sont donc inacceptables".Bangui a connu ces derniers jours une flambée de violences qui a fait une vingtaine de morts. Des affrontements ont éclaté entre des groupes armés, opposant notamment des miliciens anti-balaka, majoritairement chrétiens, et des pillards à des musulmans. Le chef de la Misca a annoncé mercredi que la force africaine considérait désormais "les anti-balaka comme des ennemis" et qu'ils seraient traités "en conséquence".Pour Mme Ashton, "la situation présente un risque accru pour le processus de transition, l'intégrité territoriale et la stabilité de l'Afrique centrale". "La communauté internationale doit agir rapidement pour prévenir de nouveaux bains de sang en Centrafrique" et "l'UE entend prendre sa part dans ces efforts", a-t-elle précisé.L'experte de l'ONU de ce pays, Marie-Thérèse Keita Bocoum avait averti mercredi que la situation des droits de l'Homme en Centrafrique se détériorait et que les violences et les abus se poursuivaient, plus souvent contre les musulmans, en toute impunité, plaidant pour une mission de paix capable de ramener et d'assurer la paix.La haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, s'était, de son côté, alarmée jeudi dernier à Bangui de la "haine entre communautés qui demeure à un niveau terrifiant, notamment contre la communauté musulmane qui se trouve piégée dans plusieurs endroits en Centrafrique".




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)