Cellule de lutte contre la délinquance juvénile

55 mineurs confiés au centre de rééducation Au cours des activités de la cellule de protection des mineurs, relevant des services de gendarmerie nationale d’Oran, 11 sorties récréatives, durant la période estivale, ont été organisées en faveur de filles mineures détenues au centre de rééducation de Gambetta. Selon l’un des responsables de la cellule, les sorties, organisées à destination des plages de la côte oranaise, permettent à ces mineures détenues d’apprécier, de sortir du système de détention dans lequel elles vivent et pour goûter, un temps soit peu, à des loisirs qu’elles ont oubliés. Une forme de thérapie pour ces mineures mêlées, durant leur courte vie, dans des affaires multiples qui les ont menées droit devant la justice. Depuis sa création toute récente, la cellule pour la protection des mineurs, a organisée plus de 30 sorties en leur faveur, allant jusqu’à intervenir au sein même des familles qui ont des difficultés et des relations difficiles avec leurs enfants. Pour l’instant, 63 dossiers similaires ont été traités par la cellule. Ces derniers temps, les éléments de la cellule suscitée ont été confrontés au cas d’une mineure de 16 ans, venue d’une wilaya limitrophe et abandonnée sous un état de choc tel qu’elle n’arrivait même pas à s’exprimer. Un long et dur travail fut entamé par les gendarmes qui l’ont de suite mise en confiance et ont pu la remettre dans un deuxième temps à sa famille. Beaucoup d’enfants subissent des traumatismes, le plus souvent dus à des problèmes familiaux et c’est ainsi que de nombreux dossiers ont été traités par la cellule en question. A ce sujet, un nombre important d’enfants, 55 plus précisément, ont été confiés au centre de rééducation, depuis la création de cette cellule et de nombreuses campagnes de sensibilisation sont menées au niveau des établissements scolaires sur les fléaux de la société, sachant que beaucoup de mineurs âgés entre 12 et 16 ans, se trouvent directement ou indirectement liés à des affaires qui le plus souvent les plongent dans la spirale de la délinquance. Bekeddar / Zitouni