Algérie

Celestene et Diprostene en rupture de stock dans les pharmacies


Plus de 100 hospitalisations par jour pour crises respiratoires Le service des maladies pneumologiques du CHU d’Oran enregistre plus de 100 cas de crise respiratoires par jour et d’aucuns n’hésitent pas à faire le lien avec l’indisponibilité de certains traitements d’urgence des crises d’asthme dans les pharmacies, y compris celles des structures sanitaires publiques. La plupart des sujets malades admis au dit service sont des asthmatiques ou souffrent d’une allergie avancée, précisent les médecins selon qui «le taux des cas admis à la structure pendant les dernières semaines ayant connu une vague de froid est élevé». Mais le plus grave cette fois-ci c’est l’indisponibilité des médicaments d’urgences pour ce type de crises dans la quasi-totalité des établissements pharmaceutiques de la wilaya. «C’est le cas surtout pour Celestene et Diprostene injectables en rupture de stock», de l’avis même de pharmaciens qui expliquent que «la livraison de ces deux médicaments n’a pas été faite depuis plus de deux mois». Pour ce qui est des raisons de cette pénurie, un pharmacien dira que «les produits de la gamme fabriquée par les laboratoires Schering-Plough ne seront pas sur le marché pharmaceutique national avant la deuxième semaine du mois janvier 2009». Résultat: la plupart des cas en état critique pendant ces jours de froid, dont un bon nombre vient des wilayas limitrophes, se dirigent vers le pavillon des maladies pneumologiques du CHU d’Oran. Fort heureusement, souligne un médecin, «les moyens thérapeutiques de prise en charge des malades en état de crise au niveau de l’hôpital sont disponibles, notamment les traitements d’attaque à l’efficacité immédiate». Pour les malades asthmatiques, ces jours sont réellement difficiles en l’absence de traitement à usage domestique. «L’injection de Celestene, qui est pour nous une vraie bouée de sauvetage lorsqu’on est chez soi, est introuvable actuellement», témoigne-t-on. S.A., âgée d’une trentaine d’années, parle d’un cauchemar de deux nuits qu’elle a passées sans calmants de crise. «Vous ne pouvez pas imaginer l’état d’un asthmatique, raconte-t-elle, quand il est pris d’une crise et qu’il se trouve à courir d’une pharmacie à l’autre, parfois de nuit, en quête d’une boite de Celestene!» Un autre malade, B.H. âgé 38 ans, dit: «Je souffre d’asthme depuis plusieurs années, mais la cherté des médicaments m’oblige à me déplacer à l’hôpital pour me soigner gratuitement. C’est que je n’ai pas les moyens de me les payer!» S.A./B.S.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)