La directrice de la Culture de la wilaya de Tizi Ouzou, Nabila Goumeziane, a insisté sur la nécessité de valoriser les richesses patrimoniales pour construire l'avenir suivant les principes d'un développement durable.«Sensibiliser et capter l'attention du large public et les jeunes générations est un objectif tracé par notre secteur afin de mettre en avant l'importance de notre histoire et de notre identité», a-t-elle indiqué, signalant que les différentes activités de ce mois du patrimoine, seront destinées à tous les citoyens, et essentiellement aux jeunes, afin de leur faire découvrir leur patrimoine, et l'utilité de sa sauvegarde dans le présent, mais surtout pour l'avenir. Par le biais, a-t-elle dit, de sorties pédagogiques dans divers musées à travers le pays, ainsi que les sites archéologiques de notre wilaya.
Considérant que le patrimoine culturel constitue le témoin et la mémoire du peuple, notre direction sous le parrainage de Monsieur le ministre de la Culture et sous l'égide de Monsieur le wali, en a toujours fait l'une de ses priorités et demeure engagée pour sa préservation et sa sauvegarde, a observé Mme Gouméziane. «Le thème choisi cette année pour la célébration du mois du patrimoine, à savoir «Mon patrimoine, mon devenir» vient précisément en appoint afin de mettre en relief la valeur de la connaissance et de la reconnaissance des richesses patrimoniales», a-t-elle dit.
Cette thématique, a poursuivi Mme Goumeziane, s'inscrit également dans un thème global arrêté pour la commémoration du 38ème anniversaire du printemps amazigh, célébré cette année sous le thème «20 avril 1980, une date pour l'identité et la mémoire algérienne». Rappelant que les différentes activités tracées interviennent dans un contexte singulier cette année, du fait de l'officialisation de Yennayer, désormais, fête nationale chômée et payée et, l'officialisation de la langue amazigh depuis maintenant deux années.
Deux décisions, a-t-elle considéré, historiques qui permettent à l'amazighité d'être aujourd'hui un des fondements de l'identité nationale. Tout en estimant que la reconnaissance de l'officialité de cette composante de la personnalité algérienne est un prélude à la réhabilitation de cette langue, de cette culture et de tout le patrimoine ancestral qu'elles véhiculent, Mme Goumeziane a tenu à rendre hommage à l'ensemble des martyrs de la cause nationale et à tous les militants de la cause amazigh. «Je rends hommage également à tous ceux qui ?uvrent pour la pérennité de notre patrimoine culturel, à savoir toutes les personnalités culturelles et historiques».
Aujourd'hui, a-t-elle poursuivi encore, nous avons voulu honorer le mouvement associatif de notre wilaya qui entreprend des actions culturelles louables et travaillent activement pour la préservation et promotion de notre culture. En attribuant, a-t-elle dit, le prix du meilleur projet associatif dont le concours, a-t-elle rappelé, a été lancé, l'année dernière par notre direction pour encourager nos jeunes et les encadrer afin de voir leurs projets se concrétiser. Mettant en avant des sessions de formations en collaboration avec le CNRPH (Centre National des Recherches Préhistoriques Archéologiques et Historiques), assurées au profit des associations.
Une opportunité, a-t-elle poursuivi encore, aux associations qui activent dans les domaines de la culture et de l'histoire, d'avoir des éléments de bases sur la gestion de projet mais également sur le patrimoine culturel Immatériel (PCI) qui constitue la base de toutes les potentialités patrimoniales, et qui doit être inventorié afin de garantir le travail de mémoire, qui nous incombe à tous. Trois associations ont remporté les prix du meilleur projet associatif. Il s'agit de l'association culturelle «Idles d iles» pour son projet intitulé «ma vie à travers le chant lyrique», qui est un film documentaire représentant des scènes de vie quotidiennes articulées par des pratiques rituelles (le chant lyrique), l'association «Office du tourisme Akfadou», dont le projet vise à mettre en valeur le patrimoine de notre région, par des concours de photos et de dessin, et même des reportages «représentations virtuelles de monuments historiques» au profit des enfants. Et, l'association sociale féminine «Tafat N Taourirt», porteuse du projet intitulé «l henni d yizlan- is» qui est un recueil de poésies : composés rythmiques de chants mêlant religion, noces, circoncision, pratiques rituelles, croyances....
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 20/04/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabah Mokhtari
Source : www.lnr-dz.com