Le musée de Médéa est devenu un véritable pèle d'attraction culturel au niveau national. En effet, aujourd'hui, de par son activité «débordante» et diversifiée, il donne une image qui échappe, en la surpassant, à la dimension classique du rôle de tout musée et contribue ainsi de façon incontestable à la sauvegarde et à la transmission du patrimoine.Un mariage traditionnel «parodié», célébré en grande pompe au musée des arts populaires et des traditions de Médéa, est l'événement qui a fait vibrer la capitale du Titteri samedi dernier. La fête a battu son plein une journée durant, au grand bonheur d'un public très nombreux et complètement conquis.Le but étant la sauvegarde et la préservation du patrimoine immatériel de la région, les associations culturelles locales «Dhalia» et «les doigts d'or» ont apporté leurs précieuses contributions pour la réussite de la manifestation. De son côté, l'association algéroise «Mawahib wa Afak Echabab» a apporté sa part de participation en mettant en avant le costume traditionnel algérien, en l'occurrence le haà'k, élégamment porté par h'mamet dzaà'r ,ces dernières censées représenter la famille de la mariée dans le «scénario»" de cette simulation.M. Bouâlem Bellacheha, directeur du musée de Médéa et initiateur de l'événement, a mis l'accent sur la nécessité de protéger notre patrimoine et a rappelé que c'est là justement le rôle des musées.Ainsi, la représentation a commencé en présence de M. Aomar Reghal et de l'hôte de Médéa, M. Andri Jasenvic, ambassadeur de Croatie: la mariée algéroise a quitté le domicile familial escortée par une troupe de zorna de la ville de Cherchell, dans un cortège d'une cinquantaine de voitures de collection, du metting-cars de Draria. La caravane nuptiale a traversé les principales rues et artères de la ville avant d'arriver à la résidence de l'Emir, faisant aujourd'hui office de musée des arts populaires de l'ex-Médix. Comme une machine à remonter le temps, l'assistance a été projetée dans le rituel d'un mariage traditionnel à travers cette cérémonie que les organisateurs ont baptisée «Une Algéroise à Médéa». Rien n'a été laissé au hasard , toutes les étapes ont été fidèlement visitées depuis les adieux de la mariée à sa famille jusqu'à son arrivée chez ses beaux-parents en passant par l 'accueil et le traditionnel verre de lait accompagné de dattes, l'exhibition du trousseau en parallèle avec la «tasdira», cette dernière ponctuée par une «tabriha», moment où l'on présente les cadeaux offerts à la mariée par sa famille en l'occurrence les bijoux, et ce, sous les youyous de ses tantes et de ses proches.Ce décor a été rehaussé par la présence de l'orchestre de l'association Ziria de la musique andalouse de la ville de Miliana qui a excellé dans son interprétation des plus beaux morceaux de ce genre musical qui sied à la cérémonie et sur lesquels les femmes, dans toute leur élégance parées, ont dansé.... La fête a duré jusqu'à la fin de l'après-midi laissant au fond de chacun cet agréable goût de nostalgie du bon vieux temps.Il est à signaler, d'autre part,que le musée des arts traditionnels et populaires et des traditions de Médéa, abrite jusqu'au 30 avril courant, une exposition du costume traditionnel, un salon du costume traditionnel algérien du 19e siècle ,en l'occurrence la tenue citadine.
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Posté Le : 25/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M L ”ˆ
Source : www.lesoirdalgerie.com