Algérie

Célébration du 1er mai à Bejaia



Le PST a marché La ville de Bejaia a vécu au rythme de la date symbole du 1er mai. Bien sûr que la célébration était loin de celles marquées par le faste des défilés grandioses d’antan, mais il reste que ce premier mai a été surtout mis à profit par les politiques qui ont prévu des activités pour marquer cette date symbole de la lutte des couches ouvrières. En effet, le PST, qui a appelé à une marche, a réussi le pari de drainer plusieurs centaines de personnes autour de son mot d’ordre. La marche de protestation du Parti socialiste des travailleurs a été conduite par Sadek Akrour, universitaire et actuel maire de Barbacha et Kamel Aïssat du CNES, à partir du TRB jusqu’à la Maison de la culture. Y ont pris part plusieurs syndicats, entre autres, le CLA, le CNAPEST, le SNPSSP, le SNAPAP, le SATEF et l’UNPEF, des syndicalistes et transfuges du SETE affiliés à l’UGTA ainsi que toutes les couches ouvrières, les retraités, les travailleurs, les chômeurs et les étudiants. Les marcheurs ont crié, tout au long du parcours, des slogans hostiles au pouvoir et connus du PST. «Pain, travail et démocratie» étaient les maîtres mots de cette manifestation de célébration qui s’est achevée sur l’esplanade de la Maison de la culture par un meeting où les intervenants ont dénoncé la politique libérale adoptée par le gouvernement. Une politique qui détruit l’économie nationale et ruine la vie des masses populaires, et qui est à l’origine de la misère sociale qui a touché des pans entiers de la population, notamment la couche ouvrière, de l’avis de Kamel Aïssat. Ce dernier a revendiqué une réelle politique créatrice d’emplois permanents pour en finir, dira-t-il, avec le «néo-esclavage de l’emploi de jeunes». M. Aïssat a revendiqué, par ailleurs, «une répartition équitable des richesses nationales». Pour sa part, M. Sadek Akrour a dénoncé aussi «la répression des syndicalistes et des émeutiers de la misère, tout en appelant le gouvernement à mettre en œuvre «une politique au service des besoins sociaux des travailleurs, dont la santé, le logement et l’éduction». De son côté, le Front de libération nationale a organisé une rencontre qui a regroupé des élus et des cadres du parti autour du développement local. Un thème générique qui a permis aux uns et aux autres de donner leur point de vue quant à la situation tant au niveau communal que wilayal de Bejaia. La rencontre du FLN a été marquée par trois communications au cours desquelles il a été relevé le retard de développement enregistré par la wilaya, retard jugé important au regard des défis qui l’attend, mais «pas impossible» à rattraper pour peu que l’on s’y mette avec force au travail, d’autant que la manne financière existe à profusion. A noter aussi que les facteurs ont marché comme chaque année dans une ambiance festive qui a vu la participation, pour la première fois, d’une femme, l’unique factrice de Bejaia.    Ali Karimou


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