Un souffle d’indignation
Pour des convenances de calendrier, la date du 8 juin, Journée nationale de l’artiste, a été célébrée à Oran avec une journée d’avance pour ne pas la faire coïncider avec un vendredi.
De nombreuses activités culturelles ont été programmées à cette occasion, durant la journée de jeudi, dans divers espaces culturels de la ville. Cependant, cette célébration aura été marquée par un souffle d’indignation qui a, quelque peu, agité la «corporation» des artistes locaux qui ont manifestement boudé l’événement parce qu’ils n’auront pas été conviés à ces manifestations censées les concerner au premier titre.
Pour certains, l’absence de la traditionnelle cérémonie d’hommage dédiée à l’un des leurs. La Maison de la culture Zeddour Brahim a décidé de célébrer cette journée par une initiative assez originale en organisant, dans la petite salle de théâtre, une sympathique cérémonie de remise de cadeaux et d’attestations de reconnaissance aux journalistes qui animent les rubriques culturelles de la presse locale. Cette cérémonie, animée par un orchestre, donnera également lieu à la proclamation des lauréats du concours de poésie, organisé par la Maison de la culture, et sera suivie par une sympathique collation. Le directeur de l’institution saisira l’occasion pour informer l’assistance de la tenue d’une prochaine conférence de presse où sera annoncé le programme exhaustif des activités culturelles ainsi que les travaux d’aménagement envisagés pour la Maison de la culture. Par ailleurs, l’APC d’Oran a rendu un hommage particulier au grand maître de la chanson chaabie, Hadj El Hachemi Guerrouabi, en organisant, jeudi à 19 heures, au Théâtre Régional Abd El Kader Alloula, une soirée musicale animée par trois grands noms de la musique, en l’occurrence Driss Si Larbi, Abd El Kader Chaou et Maazouz Bouadjadj, accompagnés par l’orchestre de musique chaabie de Mostaganem, dirigé par N. Benattia.
Tandis que Driss Si Larbi, un parent du défunt Guerrouabi et qui imite parfaitement ses vocalises, a gratifié un public connaisseur de chansons célèbres telles «Youm el Djemaa», «El Barah», les maîtres Abd El Kader Chaou et Maazouz Bouadjadj ont présenté, quant à eux, un florilège des plus beaux airs de leur répertoire.
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Posté Le : 09/06/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com