Algérie

CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DU LIVRE ET DES DROITS D’AUTEU



CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DU LIVRE ET DES DROITS D’AUTEU
Un vibrant hommage a été rendu à Djoher Amhis, “une grande personnalité de la sphère culturelle qui a marqué de son empreinte la littérature et les lettres algériennes”.

Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur (23 avril de chaque année), la bibliothèque principale de lecture publique de la ville de Tizi Ouzou a abrité avant-hier une belle cérémonie organisée par la direction de la culture de wilaya qui a tenu à rendre un vibrant hommage à Djoher Amhis, l’une des doyennes de l’éducation nationale en Algérie, elle qui a donné 70 ans de sa vie au secteur de l’éducation, avant de consacrer le reste de son temps à l’écriture et la littérature, et ce, depuis son départ à la retraite en 1983.
Très émue, Djoher Amhis a d’emblée salué la présence de tous ces jeunes collégiens venus lui rendre hommage avant de souligner l’importance de la lecture en lançant à l’assistance : “La lecture est un acte de liberté” et d’inciter les jeunes d’aujourd’hui à “faire preuve d’esprit critique face à l’objet technique” pour expliquer la place du livre face aux nouvelles technologies.
S’exprimant à l’ouverture de cette cérémonie, la directrice de la culture de wilaya, Nabila Goumeziane, a souligné “l’immense honneur d’accueillir Mme Djoher Amhis, une grande personnalité de la sphère culturelle qui a marqué de son empreinte la littérature et les lettres algériennes. Son œuvre est tout entière guidée par le souci de transmettre aux jeunes générations la connaissance et le goût des principales œuvres du patrimoine littéraire algérien”. L’oratrice ajoutera qu’“elle a ainsi entrepris depuis 1983 de proposer régulièrement une série d’ouvrages qu’elle appelle ‘lecture’. Une part importante de son travail s’attache à faire connaître la culture amazighe, notamment la poésie kabyle”. Et de conclure : “Le travail accompli par Mme Amhis mérite considération et consécration.”Lors des témoignages sur la vie et le parcours de Mme Amhis, Abderezak Dourari a rappelé “le travail exceptionnel porté par Mme Amhis, symbole de libération de la femme et un symbole de culture et de savoir. Je suis heureux de participer à la célébration d’une grande dame qui a élevé le statut de la femme dans la culture kabyle”. De son côté, l’écrivain et journaliste Youcef Merahi a retracé le parcours élogieux de Mme Amhis au sein du Haut-commissariat à l’amazighité, qu’il a personnellement dirigé durant de longues années et a souligné son apport considérable dans le secteur de l’éducation, “un secteur qui a failli”, dit-il, “et qui n’a pas donné sa véritable place au livre et à l’imagination chez nos enfants”, dira M. Merahi, alors que Amirouche Malek, organisateur du café littéraire et philosophique de Tizi Ouzou, est revenu sur la vie de Mme Amhis à travers son film Nna El Djouher, une femme d’exception, dédié à cette grande dame et qui a été d’ailleurs projeté en cours d’après-midi.




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